Voir ce film (pas excellent mais vous verrez l’interêt dans pas long) m’a fait réalisé la grande rareté de films de science-fiction depuis les 10 dernières années. Oui je suis friand de Sci-FI mais je dois avouer que ça fait très longtemps que j’ai pas vu un film de Sci-fi décent qui n’était PAS un mélange de genre (EQUILIBRIUM comme action/sci-fi, A SCANNER DARKLY comme art-house film). Et c’est seulement pour ça que j’ai aimé CHASING WORLD, c’était de la simple sci-fi, sans complications, sans fioritures, sans multi-genre. Juste de la science-fiction de multiples réalités très bien foutue et sans complications. Merci, mais je vais vraiment avoir besoin de chercher de quoi dans pas long…AH OUI ! SOLUTION ! MASTERS OF SCIENCE-FICTION est sorti en DVD cette semaine !
vendredi 15 août 2008
Acuracy of death
Beaucoup peut être dit d’un film qui prends une grande prémisse prétentieuse (un ange de la mort misanthrope et son chien se promènent de contrat en contrat tuant des gens qu’il juge sans mérite de vivre) et de le rendre un des films les plus chaleureux et enjolivant possible. Accuracy of death est un exemple parfait de l’importance d’un réalisateur dans la production d’un film car le scénario et l’histoire donne aucune possibilité de douceur et gentillesse malgré le fait que ce soit un des films les plus délicats de Fantasia (et sympathique en incluant ADRIFT IN TOKYO). Un film que je me promet pas mal solide de revoir dans peu de temps, ACCURACY OF DEATH est un parfait haïku de film (trois actes, les deuxième étant le plus long, je crois, y faut vraiment que je le revois).
Fantasia : Bad Biology
L’opportunité de voir Frank Hennelotter en personne est un occasion en soi-même. Mais de l’avoir en plus présenter son plus récent film (après 16 ans d’absence) est un véritable cadeau des dieux. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec l’homme je profite ici de l’occasion pour pluger l’émission du 7eim Antiquaire fait a son sujet. (Francis et Jean-Michel parlent de Henenlotter)à.
Son dernier film, première adaptation du matériel qui ne vient pas de son cru, celui-ci scénarisé par R.A the Rugged Man (présent aussi) m’avait inquiété. L’idée que quelqu’un d’autre se positionne à faire du Henenlotter me comblait de doute. L’imitation de l’art de l’un est une chose bien particulière, autant que l’on colle souvent les épithètes de Lynchéien ou Kubricesque à plusieurs films, personne ne réussi parfaitement à reproduire les styles de ces deux artistes respectifs (on entend aussi que Lynch s’allie avec Herzog et Jodorowski récemment, encore un autre exemple de cela, autant que j’aime Lynch j’ai peu de croyance que son style pourrait s’allier avec ceux de ces deux autres créateurs si unique en leur vision). Comme je disais pour ajouter aux adjectifs déjà trop huppés on pourrait ajouter Henelotteresque/Henelotteresque/Henelotterique. Tout cela pour dire que malgré mon aversion R.A. the Rugged Man a fait une excellente job de se faire Henenlotterien ,le scénarios est magnifique (malgré ou même surtout par le fait que le film parle d’une femme possédant sept clitoris qui recherche la complétude sexuelle, et surtout qu’elle le trouve avec un pénis de 26 pouces indépendant d’un corps) il incorpore parfait les thèmes étranges d’une film de Henenlotter (la difformité, la conformité, la recherche de sa place dans le monde…etc.). Le film à le brio de nous faire complètement oublier qu’on écoute un film de genre Z et nous plonge dans une profonde réflexion sur la présence de Dieu et de l’infini plaisir sur terre (du moins c’est comme ça que je l’ai vu…). Les films les plus réussis a mon avis sont les films qui balancent parfaitement l’histoire qu’ils veulent raconter et l’idée qu’ils veulent véhiculer. Bad Biology nous montre exactement cela, un ballant entre le montré et le raconté, entre l’étrange et le courant, entre l’amusement et la réflexion. Plusieurs gens pourraient voir ce film comme une imbécilité sans nom, mais cette chronique n’est pas pour eux, elle est pour ceux qui voient la complexité dans l’étrange, le beau dans l’effrayant, le chef-d’œuvre dans la poubelle. BAD BIOLOGY EST POUR VOUS.
mardi 12 août 2008
Fantasia : BLACK BELT
«Pis comment-ta trouvé ça Black Belt ?»
«Je sais pas, j’ai de la misère à dissocier le film des imbéciles dans la salle qui hurlaient de rire à chaque fois que quelqu’un donnait un coup de poing. Je pense que si y’avais plus de gens dans le film qui savaient que Black Belt c’était pas Jackass3, j’aurai vraiment apprécié»
«Je sais pas, j’ai de la misère à dissocier le film des imbéciles dans la salle qui hurlaient de rire à chaque fois que quelqu’un donnait un coup de poing. Je pense que si y’avais plus de gens dans le film qui savaient que Black Belt c’était pas Jackass3, j’aurai vraiment apprécié»
Fantasia suite : ADRIFT IN TOKYO
Fantasia suite: THE MOST BEAUTIFUL NIGHT IN THE WORLD
The most beautiful night in the world est sans doute le film le plus intriguant de l’année. A mi-chemin entre Golden Compass et Shortbus, Most beautiful… est un épique de deux heures quarante qui se termine sur une seule morale : LET’S GET IT ON !!! Épuisé et incapable de tenir mon attention pour plus de 15 minutes d’affilée ce film à quand-même réussi à me tenir aux aguets jusqu'à la fin malgré le fait que l’on pouvait voir la fin venir deux semaines à l’avance. C’Est tout un accomplissement de nos jours d’arriver à la fin due d’un film (la fin logique, celle qui doit arriver d’après les évènements préalables) et de ne pas être déçu. Les gens portent tant d’attention à être surpris ou choqués qu’on ne se donne plus la peine de s’offrir la fin justifiable du film. Vraiment Most beautiful… mérite d’être acclamé, c’est pas souvent que l’on voit un film qui se permet de faire du développement de personnage pour le simple but d’en faire. Prendre le temps de nous montrer les personnages dans toutes leurs petites manies et de les mettre en relief un par rapport à l’autre. Vraiment, le plus que j’en parle le plus que j’apprécie le film. Évidemment certains diront que c’était trop long mais en repensant au film, près d’un moi plus tard, je me rends compte que je suis foncièrement en désaccord avec cette assomption. J’ai beaucoup apprécié le temps que le film prenait pour nous intégrer dans son monde et si c’est seulement pour cela, je n’oublierai pas ce film de sitôt.
mardi 5 août 2008
Fantasia et on continue: Let the right one in
Un des grands acclamés de cette année, LET THE RIGHT ONE IN mérite tout les lauréats. Un film sérieux et lent, innovatif et classique, terrifiant et touchant…Avec la facture cinématographique est-européenne ce film à réussi à captiver tout es les formes d’auditeurs de film de genre. Des fans d’Antonioni à ceux de Depalma LET THE RIGHT ONE IN me rappelle plus significativement Krzysztof Kieslowski (bleu, blanc, rouge, la double vie de Véronique). Je dois avouer que je suis véritablement et profondément plu par le fait que ce film ait reçu le premier prix. J’ai rarement l’impression de voir du GRAND cinéma de genre (malgré que je vois souvent du stock très très très cool) et que quand un film tel fait son apparition, les plus avides fanatiques peuvent reconnaître la qualité d’un film qui se force à faire de quoi de profond et important. Vivement conseillé au ceux qui ont aimé le DRACULA de la BBC.
Bon mais pourquoi ?
J’ai passé la dernière semaine à écrire tout sauf mes impressions des films de Fantasia de l’année. En plein milieu de cette sècheresse, je me suis demandé si ça valait quand-même la peine de continuer. Et voici pourquoi je m’entêterai de finir ce que j’ai commencé. :
Une des grosses affaires qui me dérange avec le festival Fantasia n’a rien à voir avec le festival soi-même mais plutôt avec le sentiment qui vient avec. Depuis les dernières années il m’est venu comme observation que FANTASIA est devenu comme un refuge, comme un «resort» pour les amateurs de cinéma de genre. J’ai souvent l’impression que le festival est devenu comme un à-de-côté pour plusieurs gens qui se permettent, un mois par année, d’aller consommer du cinéma de genre et qui oublient que des films comme ceux que l’on voit sont fait 365 jours par année. Ces «fanatiques de fin-de-semaine» maintenant baptisé des «amateux de films fuckés» ne se donnent pas la peine d’aller voir ce qui se fait à l’extérieur du contexte du festival. Ce qui fait des situations horribles comme la bande de singes qui sont allées voir BLACK BELT (j’en parlerai plus tard). L’affaire est simple, si tu regarde des films de genre à l’année longue (en prenant exemple des programmateurs du festival) FANTASIA devient une merveilleuse opportunité de découvrir du stock occulté. Mais quand tu voit le festival comme un opportunité de payer 7$ pour aller crier à chaque fois qu’il y a du sang à l’écran comme si les pires souvenirs de tes parents qui copulent t’avait tous «flashé» dans l’esprit simultanément sans te rendre compte que tu fait chier une salle au complet parce que ton gardien de garderie à 5 ans te regardais pendant que tu pissais pis que tu aimais ça... (désolé je deviens vieux et j’ai de moins en moins de patience pour les troglodytes habituels)… Parce si les gens étaient vraiment intéressés au cinéma de genre, ils auraient déjà tous vus (REC) et MAD DETECTIVE (disponible pour un minime 10$ dans le Chinatown de Montréal). Voila pourquoi je continuerai d’écrire sur FANTASIA trois semaines après sa fin, parce que pour moi c’est un évènement de réjouissance, et non une anomalie estivale, ce n’est pas une curiosité, c’est quelque chose que je veux célébrer à longueur d’année. Donc je n’arrêterai pas tant que je n’aurai pas parlé de la pièce d’ISABELLE STEPHENS (mon spectacle de clôture personnel, INFECTION)
Une des grosses affaires qui me dérange avec le festival Fantasia n’a rien à voir avec le festival soi-même mais plutôt avec le sentiment qui vient avec. Depuis les dernières années il m’est venu comme observation que FANTASIA est devenu comme un refuge, comme un «resort» pour les amateurs de cinéma de genre. J’ai souvent l’impression que le festival est devenu comme un à-de-côté pour plusieurs gens qui se permettent, un mois par année, d’aller consommer du cinéma de genre et qui oublient que des films comme ceux que l’on voit sont fait 365 jours par année. Ces «fanatiques de fin-de-semaine» maintenant baptisé des «amateux de films fuckés» ne se donnent pas la peine d’aller voir ce qui se fait à l’extérieur du contexte du festival. Ce qui fait des situations horribles comme la bande de singes qui sont allées voir BLACK BELT (j’en parlerai plus tard). L’affaire est simple, si tu regarde des films de genre à l’année longue (en prenant exemple des programmateurs du festival) FANTASIA devient une merveilleuse opportunité de découvrir du stock occulté. Mais quand tu voit le festival comme un opportunité de payer 7$ pour aller crier à chaque fois qu’il y a du sang à l’écran comme si les pires souvenirs de tes parents qui copulent t’avait tous «flashé» dans l’esprit simultanément sans te rendre compte que tu fait chier une salle au complet parce que ton gardien de garderie à 5 ans te regardais pendant que tu pissais pis que tu aimais ça... (désolé je deviens vieux et j’ai de moins en moins de patience pour les troglodytes habituels)… Parce si les gens étaient vraiment intéressés au cinéma de genre, ils auraient déjà tous vus (REC) et MAD DETECTIVE (disponible pour un minime 10$ dans le Chinatown de Montréal). Voila pourquoi je continuerai d’écrire sur FANTASIA trois semaines après sa fin, parce que pour moi c’est un évènement de réjouissance, et non une anomalie estivale, ce n’est pas une curiosité, c’est quelque chose que je veux célébrer à longueur d’année. Donc je n’arrêterai pas tant que je n’aurai pas parlé de la pièce d’ISABELLE STEPHENS (mon spectacle de clôture personnel, INFECTION)
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