Je suis gêné sur le web.
C’est un drôle de façon de commencer un blog mais c’est une
confession que je dois faire d’entrée de jeu, le web est un lieu de tant de
bruit que je me permets rarement de commenter quoi que ce soit.
En personne, c’est tout autre chose.
Rarement je me retrouve avec rien à dire en personne mais
sur le web, là où les traces restent et où la verve est de mise, je crois que
ma timidité émerge simplement parce que je ne crois pas être capable de d’écrire
le tweet parfait ou de me concentrer
assez longtemps sur l’écriture d’un statut pour que ça en vaille la peine...ou
peut-être que c’est quelque chose qui doit se cultiver.
Parler c’est confronter les idées et les personnalités pour
voir ce qui peut en émerger et je n’ai pas encore trouvé comme faire ça au
clavier. Y’a trop d’excuses pour le manque de communication et le canal
défaillant ici. Je peine à monter un dialogue qui ne serait pas purement
informatif. C’est pour ça que je reviens au blog, comme j’ai toujours continué
la radio, parce que c’est un monologue, et le monologue permet encore la
confusion.
C’est pour ça que je relance le blog, je le relance car je
crois avoir passé assez de temps à regarder les images et qu’il est temps d’en
discuter. Je repars le blog aussi parce que j’ai le goût de parler de ce qui se
passe mais je suis encore récalcitrant l’idée de poster des statuts à tout les
jours, mais je ne vois pas de problème à écrire une entrée par jour (yeah
right, comme si j’allais tenir cette cadence longtemps…).
Je crois aussi que le blog permet aux gens de venir voir ce
qui se passe de mon côté de l’écran quand ils veulent et ça c’est un privilège
que je crois que le blog permet. De pouvoir le visiter quand on veut et non pas
de se faire exposer à des idées quand on le veut pas. Ma gêne découle sûrement
d’une volonté bien canadienne de ne pas vouloir imposer mes impressions, mais
ça ne devrait pas m’empêcher de les diffuser.
Je me suis dit que peut-être que c’est en prônant la
confusion, je vais pouvoir tolérer une présence web.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire