lundi 27 décembre 2010

Isolé pour mieux chanter

avant de revenir l'an prochain, de revenir plus fort sur ce blog si négligé, je retourne à mes vieux réflexes d'écriture. Ici au Mosaik, café du vieux Lévis, là ou je vais, là ou personne ne me connais, là ou les gens se parlent malgré leur relative étrangeté, je parle moi aussi avec les gens, ils sont polis, ils me répondent, son curieux, je les écoute, cet endroit est unique pour moi, car on se traite comme des égaux, peu importe les odeurs, peu importe les décès, peu importe le temps ou l'espace, on se souhaite bonne année et on parle, en dépit de moi, d'amis lointains, d'artistes que je voisinne, j'aime ce lieu, il fait maintenant parti des rares endroits ou je me sesn parfaitement abrié, parfaitement serein, inclu

aujourd'hui j'ai parlé de Anthony Quinn avec trois vieux messieurs du Vieux Lévis, j'ai lu GodLand à mon grand plaisir, j'ai parlé, ça faisait longtemps que j'avais pas parlé

la denrnière année et le silence, mes deux compagnons de 2010, le mutisme et le bruit, le silence des salles d'hopital, des conversations à un sens, je parle aujourd'hui, de retour vers mes vieux amis, car le silence est parfois une forme de bruit, nouveau amis, vieux réflexes, ma perte de sens me rapelle qu'il y a avait un temps ou on agissait pas de cette manière

je retrouve Kirby, je retrouve Borges, j'ai enfin des gens qui me consiellent des lectures, j'ai été touché par les gens qui me souhaitaient des grands bonheurs, j'était vulnérable à cette forme d'attention ,c'est sans doute pourquoi elle m'a percté si fortment cette semaine, de voisd es gens qui tiennent à toi, de rencontrer des gesn spectaculaires pour la première fois, je suis bien, l'année ne se termine pas, elle continura à jamais, il n'y a plus de rupture dans le la ligne de mon temps

je n'écrirai plus de manière ordonnée, car tout cet ordre doit aller en quelque part, donc si vous cherchez du sens, continuez votre marche, si vous cherchez une orthographe correcte je vous inviterais à suivre le prochain blog, exit sensu, comme un trompetiste qui s'évanouit

j'écoute ceci, et je réalise que j'ai pas assez lu sur le baseball encore, il me semble que je voulais en savoir beaucoup plus sur ce merveilleux sport, avant d'atteindre 30 ans

a demain, hier soir était bien trop plaisant pour tenter de le reproduire

mercredi 1 décembre 2010