lundi 18 mai 2015

Short Story, travail sur la distance que nécéssite écrire de la fiction.


“You ever shoot machine gun, bitch?”


C’est certain qu’il avait mal entendu, mais parmi la foule de passants, échappant de justesse les coups de pied envoyés par un Elvis buvant un 40oz au goulot et deux Transformers beaucoup trop lubriques pour le groupe d’enfants qui les regardaient, le temps n’était pas à la réflexion. En bas, un homme noir déguisé en Deadpool crie incessamment. S’il n’avait pas vu un seul banc durant toute sa marche c’est simplement car cette ville ne voulait absolument pas laisser une seule minute pour réfléchir à personne.


Dans le lot des amuseurs de rue il s’était même arrêté une dizaine de minutes devant un jeune homme qui lisait un livre de 600 pages avec un pot à change placé devant lui, comme si le fait de pouvoir se concentrer cinq minutes pour s’imprègner d’une fiction était une déclaration de talent égale à celui d’un solo de picking ou de rester immobile pendant que la jeunesse globale te balance des sous noirs sur ton front peint de blanc.On dis souvent franchement que d’étudier en littérature n’aboutis à rien, sauf à Vegas peut on croire par la pile de 1 et 5$ qui débordent du verre Fat Thursday, jadis réceptacle d’un mélange de slush et de rhum, les paradis artificiels du désert.


Beaucoup à été dit sur les multiples façons de perdre sa chemise dans le désert du Névada mais encore peu d’études se penchent sur l’idécrottable volonté de capital qui engendre les pires plans mercantiles. Au delà de tous les plans fignollés au centimêtre près et régurgité par le cinéma hollywoodien dénombrant à tous les trois ou quatres ans une nouvelle océan. On oublie aussi le désespoir qui agit comme carburant pour les pires plans capitalistes imaginables. Un jeune homme, non pas seul mais entouré de soi-disant amis hurle “Kick me in the balls for 20$!” à tue-tête. Dans une ville au son incessant, on aurait pu entendre un mouche claquer deux cartes à jouer ensemble, l’invitation trop allèchante, une rue remplie de gens qui soudainement et incontrôlablement rébalancent leur budget afin de voir s’il peuvent se permettre un petit Washington pour foudroyer la fourche d’un jeune Floridien. Le coin de rue se transforme en encan, les gens se dépêchent pour faire entendre leur volonté de crisser leur botte aux burnes du jeune homme. L’argument mercantile se conclut avec le son d’un homme debout derrière tous. Ice Cube dans son meilleur temps, fro pick et pantalons larges à l’appui il déclame : “Yeah, imona be glad to kick yo’ balls, white boy.” Transformant cette lubie monétaire en véritable métaphore socio-politique. La kické se dresse par crainte, sachant perduramment que le coup de pied reçu ne sera pas un simple botté d’envoi mais une vollée carburée des reperations. Personne veut le voir mais tout le monde regarde et c’est bien fait pour eux car le pulvérise-pénis est glorieux. Le temps est suspendu un instant, maintenant plus bruyant que jamais. Le receveur reste immobile laissant présagrer quelque euneuchisme ou castrato mais aussi peu-être un syptôme lié à la surconsommation de Devil’s Due, bière satanique s’il en est une, punition impensable des diablotins du fût.


“Is that all you got?” crie le jeune homme, feignant la force la où tous présent savent bien qu’il n’y a que douleur, laissant croire que la pause prise fût simplement mise là pour faire effet tout en état absolument incapable de muter le bruit sourd et singulier d’une testitucule qui lui bloque la trachée. Personne n’est impressionné par la démonstration, c’est sans doute un symptome de notre époque.


C’est pour ces raisons et d’autres encore que les gens qui habitent ce désert ne viennent pas ici. Incidamment, c’est aussi pour cette raison qu’il ne quittent leur maison qu’en automobile, filant droit vers leur lieu de travail croisant personne qui n’est pas à moitié voilé d’un volant ou d’une fenêtre teintée préférant s’imposer le monastisme d’un boulot-dodo que de faire face à ce Lévianthan-beuglant-que-l’on-ne-nomme-pas sur une base quotidienne. Après le troisième oeil volant et la vue du grand clown du lumière envoyant la main nous encourageant tous, en quelque sorte, à se noyer dans son bain de peur. L’éléphant rose n’est plus une simple bête mais une bulle d’encre multicolore, tye-dye à l’image des annonces vantant la force de l’amour, picotis des yeux causés par la superposition des grands canons de l’histoire, comme un réuinion tour de l’occident, offert à tous mais fondamentalement désiré par personne.


Sur la rue et non dans l’espace, rendez-vous avec Rama dans une panique identitaire, de dos devant la glace avec un “does this make my butt look big?”, le monolithe de 2001 s’est payé un make-over pyramidal, nourri au café vitaminé vendu aux vendeurs par un homme au manièrismes quantiques et aux lunettes mauves, tirés à quatres épingles qu’ils utilise pour envoyer la main comme une marionette et qui ne font que se plonger dans la peau avec la venue du calin, avec la rive-sud comme son ombre, qui l’admire et lui donne 15%. Comme une force d’attraction qui rends tout le monde responsable, la route vers les cieux s’est tranformé en point de fuite incessant, trop grandiose pour la compréhension humaine, l’équivalent architechtural de 100 000 chambres d’hotel mis en file, ou un à l’intérieur de l’autre comme un poupée russe sans nom, qui emprisonne les gens plutôt qui les loge. On les vois, crier la face pressée sur les vitres comme dans les panneaux de la machine à sous de Superman 2, ou Superman 3 mais personne joue à celle du 4ième, il est pratiquement impensable de se rendre là habillé comme vous l’êtes.  


La route de briques jaunes à été temporairement remplacée pour vanter Vince Neil et Wolfgang Puck, il est donc maintenant impossible de savoir quelle route prendre, perdus devant la porte numéro un, celle ornée d’une crack, la porte numéro deux, difficile à franchir car un flot incessant de jeunes femmes de 21 ans y sortent, comme le débit du Hoover Dam enfin libéré, souliers temporaires en main, bong de jus et vessie de pisse remplie à la dernière goutte, beuglant après leur guuuurllllfriends et leurs boooiiiiiiifriends de s’il-vous-plait, je-vous-en-prie, faites-donc-un-effort d’agir plus comme un cliché de vidéoclip expiré six-secondes après sa parution, une date qui sert à rien car on sent tous le lait caillé. La troisième porte, route qui rassure le plus dans sa simplicité et sa banalité est gardée par un homme noir barbu et massif, hurlant comme la bête après un guichet automatique drive-through, de la poésie lychantrope, je vous l’assure.

Glamour est “magie dangeureuse”, slots are cheap, this is how we vegas et autre poésie accidentelle, il faut vraiment aimer la douleur pour croire que des mots peuvent décrire ce qui se produit ici. Nous voyons, à chaque jour, l’effacement progressif des vétérans de guerre, laissant place à ceux qui ont vu l’homme peindre un smiley face en bleu Klein avec son cul, l’un tourmenté par la violence auquel il à participé l’autre victime d’une société qui ne le remerciera jamais assez de ses sacrifices. Il est entassé entre les gens pauvres mais spirituels et ceux qui portent un band-aid derrière l’oreille, marque de fortune d’une temps d’otage, prisonniers des gris de Rosewell, des Noirs de Duke ou des Néons de Kesey, c’est pour cette raison que je n’aime pas l’autofiction.   

mercredi 13 mai 2015

Mieux écrire en anglais qu'en français et les gens qui l'aiment


Bon, j'ai terminé ma proposition pour le colloque sur Whedon qui va avoir lieu à Cincinatti en Octobre. C'est pas que j'ai un projet de recherche sur lui, ni que j'ai plein de trucs à dire sur son oeuvre que j'aime beaucoup mais plutôt parce que j'ai vu l'appel de communications passer sur un site et je me suis dit qu'il valait quand-même la peine que j'essaie question de ne pas répéter mes regrets concernant le MorrisonCon de 2010 (2011?).

Bon, le voici, je l'aime bien mais je suis certain qu'a vous tous (chers 3 lecteurs) vous allez trouver quelque chose qui cloche ou que je devrais rephraser. 250 mots c'est pas beaucoup.

Donc, be kind and comment, siouxplait




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« I don’t think you were expecting that » how convention becomes meta-commentary.


Informed Whedonites know what to expect when you begin to feel attachment to one of his characters. Fearing the worst most people resist by passing on the advice that one should not get too involved least you are prepared to feel heartbreak.  As it is the case with beloved character’s deaths many people equate Whedon’s tendency to kill as viciousness as others see it as an expression of affection for the deceased character. One thing is certain; Whedon uses death in a way to make us understand our feelings for the character, for the series and in the end , for the genre we are visiting. What we would like to explore is how certain recurring writing habits of Whedon’s are now understood not as shortcuts but as meta-commentaries on pop culture scenarios.  Thus what would become a storytelling shocker can sometimes be an informed comment about the conventions of writing serially and a new approach to decoding these conventions. Tropes become active elements in storytelling becoming semiotic in their presence and thus transformed into meta-commentaries. Whedon has simultaneously infused many elements of metafiction (breaking the fourth wall, mise-en-abyme...etc.) in his work making his average viewer well informed in the arts of that practice. In many ways, viewers and readers now tend to see many dimensions to events, may they be editorial, creative or biographic. What happens in the Whedonverse often holds many meanings and to each meaning a way of deciphering the information.


lundi 11 mai 2015

Quand il faut répéter souvent.

C'est un drôle de sentiment de réaliser qu'il a des choses que tu penses ou que tu crois qui ne sont pas dans la connaissance commune (i.e. qui ne font pas partie du gros bon sens) générale.

C'est un peu ma perspective sur le débat féministe actuel, genre, je comprends pas pourquoi il fait rage car tout ça découle d'une évidence tellement évidente que je vois pas ce qui reste à discuter. Un truc tellement évident que j'ai presque honte de le répéter: tous sont crées égaux. Alors tout ça me surprends car je crois pas que ça devrait être dit, mais au final, oui, ça doit être dit et répété. Dans ce cas-ci, c'est moins les avancés qui m'étonnent c'est le retard, je le comprends pas.

Mais bon, c'est pas pour ça que je parle de ça, j'en parle parce que :



http://www.filmsforaction.org/articles/10-female-revolutionaries-that-you-probably-didnt-learn-about-in-history-class/

et aussi parce que :


Meilleure photo de blog au MONDE

et aussi parce que j'ai découvert aujourd'hui que MAYA DEREN, une des artistes les plus impressionnantes que j'ai jamais vu (tout entre-jambe confondu) a collaborée à un court métrage avec un autre artiste, malheureusement beaucoup plus connu mais considérablement moins talentueux (il l'était, certes, mais pas autant que MAYA). Il est ici, et je suis heureux.


À catégoriser sous : Trucs que je partage aujourd'hui

mercredi 6 mai 2015

Qu'est-ce qu'on fait ici?

J’ai une drôle de fixation sur comment les choses peuvent aisément basculer de la réalité à la fiction. Par exemple, pendant l’époque de publication de 52 (la série de DC de 2006 qui comportait un numéro par semaine pendant un mois) y’avait un clan qui souhaitaient la résurrection de SuperBoy après qu’il ait punché le source wall. Le symbole Kryptonien pour résurrection c’est le logo de Superman inversé. Comme ça :



Je m’étais donc mis à peindre ce logo partout dans les ruelles du plateau (où j’habitais à l’époque). J’ai aussi fait la même chose durant Sinestro Corps War avec le logo jaune dans Petite Patrie. Je faisait ça, comme plein d’autres choses conséquemment,  pour absolument aucune bonne raison sauf la volonté de faire du street art (HA!), de vivre une passe comicbook punk pis de rire un peu en manipulant des logos de superhéros comme si c’était des slogans politiques, d’explorer si on peut changer le comportement des gens avec une surimpression de superhéros dans la vie quotidienne. C’est, en gros, à quoi de pensait.

Mais, quelques années plus tard, quand je revu certaines peintures encore intactes sur les murs, j’ai

1-      senti un pincement de responsabilité vandale (genre, shit defacing property and shit)

et

2-      Woa, et si dans tout ce temps y’avait au moins une personne qui l’a vu et qui l’a catché mais parce qu’il le voit pour la première fois hors de pages d’un livre il reste avec la question planante de : «.Est-ce-que c’est un vrai mouvement? » « Qu’est-ce-qu’on demande? » et « Where do I sign up? » 
      
      ou

3-      J’imagine que quelqu’un dans la rue qui à aucune idée de ce qui se passe dans l’univers de DC voit le logo inversé sur le mur et se pose la question de ce que ça représente. Il reconnait sans doute les influences mais comprends pas pourquoi c’est inversé, ni pourquoi c’est affiché comme ça.

Une fraction de seconde dans la vie d’une personne et peu importe ce qui s’est passé, encore sans m’en rendre compte, je riais un peu dans le visage de la réalité et c’est, bien entendu, un petit effort, rien saillant mais toujours un peu plaisant de savoir qu’on peut jouer avec cette ligne-là. C’est le même sourire qui revient quand je vois des trucs comme ceci :


 (oui, j'ai écouté la vidéo tout au long de l'écriture de ce billet)

Où des gens qui commentent les vidéos Youtube de 24 hours of… comme si c’était des objets culturels fascinants (parce que ce l’est). 




                                          Mes préférés:


Des gens qui, le temps d’un commentaire, décident de suspendre volontairement leur incrédulité pas face à un film ou un spectacle, mais devant la vie que nous vivons, devant la réalité même.

Willing suspension of reality.

mardi 5 mai 2015

On comics

Je me rappelle que ce blog était un lieu où j’aimais beaucoup venir poser mes réflexions (et trucs du web) pendant mes années chez les Mystérieux Étonnants. Je me rappelle aussi que la formation (avec Benoit Mercier et Christian Lacasse) de cette émission se donnait comme objectif d’augmenter la qualité de la conversation sur la culture actuelle, souvent réactive et qui survit rarement aux cycles de nouvelles.

Depuis que j’ai arrêté d’écrire ici, j’ai appris deux choses, deux façons de voir les choses :

1-      Participer à un mouvement culturel, en tant que créateur ou de commentateur (critique, théoricien, aficionados…etc.) augmente toujours la visibilité de cette chose. Et dans cette participation, il n’y a pas de compétition. J’aime croire que c’est comme une barque qu’on fait flotter sur plus en plus d’eau. Personne n’est en compétition et tout le monde travaille à mieux faire voguer la barque (l’objet culturel) de notre affection. Les gens qui ne voient pas les choses de cette manière sont souvent des gens avec qui j’ai de la difficulté à communiquer car ils veulent plus que l’attention soit sur leur eau que sur la barque elle-même.

2-     Il y a continuellement des nouvelles manières de parler de notre barque (encore, objet culturel). La majorité des gens sont plus confortables a répéter les choses qu’ils ont entendu de la même manière qu’il l’on entendu. La forme ne se renouvelle que très rarement, on travaille autant peu sur comment on dit les choses que sur ce que l’on dit des choses. Ceci crée beaucoup de miasmes, beaucoup de copies et est souvent la raison d’animosités entre gens qui aiment naviguer sur le même corps d’eau.  Diversifier à la fois les opinions et les manières de diffuser cet opinion participe à une meilleure qualité de l’eau (end/métaphore)
J’ai souvent l’impression que depuis que j’ai arrêté d’écrire ici les choses se sont à la fois améliorés et empirés. J’aimerait parler de trucs comme ce qui se passe ici :




Mais malheureusement, je n’ai plus d’entourage ni de canal pour  ce type de discussion.

lundi 4 mai 2015

HoneyBadger doesn't give a fuck

Je suis gêné sur le web.

C’est un drôle de façon de commencer un blog mais c’est une confession que je dois faire d’entrée de jeu, le web est un lieu de tant de bruit que je me permets rarement de commenter quoi que ce soit.

En personne, c’est tout autre chose.

Rarement je me retrouve avec rien à dire en personne mais sur le web, là où les traces restent et où la verve est de mise, je crois que ma timidité émerge simplement parce que je ne crois pas être capable de d’écrire le tweet parfait ou de me concentrer assez longtemps sur l’écriture d’un statut pour que ça en vaille la peine...ou peut-être que c’est quelque chose qui doit se cultiver.

Parler c’est confronter les idées et les personnalités pour voir ce qui peut en émerger et je n’ai pas encore trouvé comme faire ça au clavier. Y’a trop d’excuses pour le manque de communication et le canal défaillant ici. Je peine à monter un dialogue qui ne serait pas purement informatif. C’est pour ça que je reviens au blog, comme j’ai toujours continué la radio, parce que c’est un monologue, et le monologue permet encore la confusion.

C’est pour ça que je relance le blog, je le relance car je crois avoir passé assez de temps à regarder les images et qu’il est temps d’en discuter. Je repars le blog aussi parce que j’ai le goût de parler de ce qui se passe mais je suis encore récalcitrant l’idée de poster des statuts à tout les jours, mais je ne vois pas de problème à écrire une entrée par jour (yeah right, comme si j’allais tenir cette cadence longtemps…).

Je crois aussi que le blog permet aux gens de venir voir ce qui se passe de mon côté de l’écran quand ils veulent et ça c’est un privilège que je crois que le blog permet. De pouvoir le visiter quand on veut et non pas de se faire exposer à des idées quand on le veut pas. Ma gêne découle sûrement d’une volonté bien canadienne de ne pas vouloir imposer mes impressions, mais ça ne devrait pas m’empêcher de les diffuser.


Je me suis dit que peut-être que c’est en prônant la confusion, je vais pouvoir tolérer une présence web. 

samedi 3 août 2013

Heroic #1

A dead hero, a depressed icon and one young boy who's difficult life and destiny will clash.

All this and more in HEROIC #1 a current Kickstarter project helmed by Andrew Collas writer of this new comicbook.

There's a lot to be said about the book but here's what I could muster up in terms of opinions (since you know I'm pretty reticent to criticize stuff) this is mostly my appraisal of what the cultural object represents and what it could mean as a book.

 Heroic brings back familiar tropes but with renewed intent. The alcoholic father or the disillusioned superhero are not inserted in the story as placemats but mostly to show that there is a reason they became tropes in the first place. If these figures and events have been going around for so long it must be because they are somewhat efficient at conveying a kind of emotion or situation know by many of us. A strong point of Heroic is that they are not used as shortcuts for content. The tropes and cliches (if you can call them that, I personally don't like the word) feel like they are there out of genuine appreciation. In his writing, Andrew Collas presents a deep affection for this codes any good superhero comic reader could (and will) recognize.

But the actual interest of this story is not in what we know of the genre but where it chooses to stray from its known path. What would strike a first time reader is how much Heroic is filled with micro alterations to the recognizable patterns. In that manner, writer Collas seems to have preferred creating slight changes that matter instead of going ballz out an flipping stuff over for no reason. It's subtle and very appreciated, becasue in the end it gives more maturity to the interpretation of these tropes and actually has us expecting more interesting developments. One might say that by changing the course of known events just a little bit, Heroic presents itself as a work of fiction with more potential than the usual "We'll do this because no one has ever seen it or expected it" Heroic is clearly not made to shock people into paying attention but mostly to present something that has interest beyond the initial shock value.

And it’s to no use pointing that out if I was trying to convey a sense of banality, for this book is far from it. Indeed, what Heroic has triumphantly accomplished (in my regards) is to refusing to attempt reinvented the superhero comic as a publicity stunt to bring the jaded and satiated comic fan to purchase the book. What it has in fact done is brought some necessary updates to a reality that doesn't seem to progressed of the past 25 years.

Although socially responsible and progressive, what the universe of Heroic has challenged itself to do was to present a world that is neither utopia nor dystopia, it holds its place in the middle of what we know to be our reality and inserts superhero elements in it, aptly resurrecting the feeling brought by childhood books : "this is my life, my world, my reality, only there's something super about it".

 Can't say anything about the art yet, since the project, currently being reviewed by the Kickstarter board of mecènes is still in progress, but the ambition is there and if they could get someone that draws old school classic, Walt Simonson or dare is say Dale Eaglesham, I'd be down for a dozen.

Kickstart here

vendredi 17 février 2012

Sur le Baseball

Je ne vous mentirai pas en vous avouant que ça fait un nombre incalculable de jours que je travaille sur l’exposition de certaines préférences culturelles de l’année 2011. Non, en fait, je vous mentirais si je disais que j’ai travaillé comme un forcené sur la chose et que je peux enfin vous révélé mes choix. Non, c’est faux, j’ai à peine prix dix minutes sur un coin de table pour penser à mes dix films, à mes albums, les livres, les comics. Dix minutes tops, mais en dix minutes j’ai quand même produit cet petite forme d’explication de mon affection pour Moneyball.



« Si je dois m’expliquer en disant que ce n’est pas le meilleur film que j’ai vu cette année, je dois quand-même avouer que c’est mon préféré. Voyez, les années passent et je me sens de plus en plus las devant les soi-disant « meilleurs films de l’année », cette liste ne peux que se présenter comme étant subjective et de plus : comment qualifions nous « meilleur film », est-ce celui qui à le plus marqué la populace? Est-celui qui est la meilleure réflexion de notre époque? L’innovation narrative ou technique? Ou dans le plus terrifiant des cas, le meilleur fil serait-il celui qui à été le plus acclamé? Je trouve toute cette opinion trop dense à avaler, voila donc pourquoi je me suis distancé depuis plusieurs années de cette mascarade d’érudition préférant tout jouer closer to the chest, d’autres dans mon environnement savent beaucoup plus que moi ce qui compose un grand film, je leur laisserai le privilège de proclamer leurs listes haut et fort et je me tiendrai qu’à piller leurs compte officiel pour de futur suggestions de films à voir. »



Mais hier, Gary Carter est mort ce qui m’a donc porté à croire que je pouvais réutiliser cet avorton de critique pour assembler plusieurs lectures que j’ai fait dernièrement concernant le sport noble du baseball.



Après un re-écoute de la fantastique série BASEBALL de Ken Burns, mon intuition me disait que le fameux documentariste avait omis une seule spécification à sa série de documentaires. Et voila, c’était bien vrai, Burns n’a pas mentionnée les racines masoniques du sport.



Et parlant de comics, saviez-vous que comme l’équipe du Deep Space Nine, la Justice League s’est aussi livrée à une partie amicale contre des vilains?

Bonne Lecture, Bon Baseball, Merci Grig, Merci Gary.

samedi 11 février 2012




lundi 30 janvier 2012


Je serais prêt à croire ce film est une tentative de faire The Shining si Jack Torrence avait déjà vu The Shining. Mais il faudrait me saouler avant.

J'ai encore beaucoup de difficulté à comprendre pourquoi Seth Rogen passe près de se gerber dessus lorsqu'il rase la tête de JGL. Pour moi le film s'est arrêté là.

Égal à la franchise mais tout-de-même le seul PA que j'ai pas eu de difficulté à m'endormir après.