mercredi 31 décembre 2008

ZHULL !


J'ai un nouvel ajout à ma vie de maison, dès hier. (confusant comme phrase...)
Il s'appelle Zhull (comme dans : 'Il n'y a pas de Dana, il n'y a que ...)
J'ai une intéressante relation de filiation avec les furets, ca sera toujours un animal auquel je tiendrai énormément. Plus que les poissons, hérissons, araignées de mes appartements (soyons juste, les araignées sont sans doute mes deuxièmes préférés, et non pas celle que l'on garde en cage, celles que l'on laisse libre et qui tissent dans la maison). Les furets sont sans doute les animaux qui se prennent le moins au sérieux et pour une personne comme moi, ça fait du bien de se faire rappeler que pas grand chose est sérieux sur cette petite roche que nous partageons. donc, je vous présente Zhull (qui en conséquent ne s'écrit pas de la même manière que dans le film, un peu ma manière de faire un pied-de-nez aux gens qui nomment leurs enfants Krisstoffe, Maghalee ou même Leemozeen.)

samedi 27 décembre 2008

K'plah

Kahless lives with a linguist in Boulder, Colo., where she is being taught commands in the Klingon language from "Star Trek." (In the "Star Trek" franchise, Kahless was a legendary Klingon leader who was cloned in an episode of "The Next Generation" series.)

Ah oui, il est important d'ajouter que Kahless est un collie/husky cloné...

Battle for the Cowl : With a Twist


Buttler C.O.R.P.S. : Alfred en habit militaire style légion française !

Me Bizzaro Santa, Me Dig Satan


Je viens d'arriver y'a à peine une heure.
Revenu de la ville grande ville de Québec, de la rive sur, de Lévis
Noël est passé et je me retrouve devant ce qu'il me manquait: écrire
Je sais pas pourquoi ça tappe de cette manière mais le plus que je lis le plus que j'ai le gout d'écrire
et la je rentre et la première chose que je fais c'est de gribouiller des idées pendant que je suis aux toilettes, ça arrête pas, ça arrête jamais.
J'ai passé une belle période de réclusion (parce que appeler ça des vacances c'est ridicule)dans un sous-sol avec des comics. J'ai fait le tour d'un complexe qu'ils appellent les Galeries Chagnon deux fois en trois jours, j'ai mangé et je suis devenu un autre...encore une fois. Ça me fait toujours de quoi de sentir qu'un autre changement s'opère en moi, comme dans Castaneda quand il parle des ré-alignement des anneaux de pouvoir, c'est comme un chatouillement suivi d'une grande charge d'énergie.
Cette année je vais soit : enregistrer mon premier album tout seul ou écrire ma première Bd pour Vertigo. Je vais soit me faire tatouer encore une fois (mais dans le visage cette fois-ci) ou monter une groupe de responsabilité sociale anarchiste.
Prendre plus de drogues hallucinogènes ou faire plus souvent la cuisine.
Je vais soit : laisser du monde derrière ou ramasser du monde que ça fait trop longtemps que je délaisse. J'en sais rien, tout ce que je sais c'est que c'est cette année que ça va se passer. Je chatouille partout sur mon corps à l'instant, c'est beaucoup plus intense que les fois d'auparavant.
Je retrouve ma fenêtre sur le monde aujourd'hui, mon ordi
On peut penser que c'est triste d'être enchainé par une machine mais moi ça me rassure fortement. Cette année je vais faire des paragraphes, des chapitres et des conclusions...

dimanche 21 décembre 2008

Good Morning EVIL


FINAL CRISIS is the comic book equivalent of a penis-growth spam email. It promises much, but when you buy into it, you're left with a mess of pop-ups and probably a virus that'll leave you flaccid, unimpressed, and angry at yourself for believing in it.

Je sais pas c'est qui qui l'a dit mais c'est l'Ours qui m'envoya cette citation

vendredi 19 décembre 2008

Strip d'la semaine

Je suis pas mal désolé pour cette semaine, j'ai pas trop eu le temps d'écrire mes pensés sur ce blog. Il y a deux jours j'ai compris de quoi qui me débloqua pas mal grandiosement dans mon écriture. Mais bon, voici un strip pour me déculpabiliser :

jeudi 11 décembre 2008

Batman


On parle beaucoup de ce qui se passe sur BATMAN dernièrement, hier soir au vidéo avec Laurent, cette semaine on a continué en parler aux Mystérieux Étonnants, même mon beau-frère m'a téléphoné cette semaine pour comprendre ce qui se passe dans le monde du Caped Crusader. J'ai pas tout lu la fin, j'ai même pas lu le premier FINAL RITES (BATMAN 682) mais y'a vraiment quelque chose de pourri au royaume du Danemark. On fait faire des ré-écritures a Grant Morrison pour son Final Crisis et on s'entend pas sur qui sera le scribe sur Battle for the Cowl (série qui suivra pour déterminer qui sera le prochain Batman). Le tout est de plus en plus mélangeant mais un autre ingrédient s'émisse dans le mélange...de la frustration. Rien ne marche malgré que le titre soit top-notch, on donne rien que personne veut voir en terme de moments, on répète encore que : "Ça va tout changer pour the Bats" mais on se fourre le doigt dans l'œil une fois de plus. Ceci étant dit je l'ai avoué, je n'est pas lu Final Rites encore et Frank Da Bear me dit que c'est génial. Mais ce matin, sur IO9 on peut lire l'article qui met le clou dans le cercueil pour moi par rapport à toute cette histoire.
Dan DiDio et les promesses de Batman
Dire que j'ai high-five ce dude la dans la rue, i feel so dirty.
Non c'est une mauvaise blague, je pense juste que la compagnie commence à être trop dure a gérer. J'ai mis deux photos sur ce post parce qu'en faisant de la recherche je suis tombé dessus et je me rends compte que mes impressions on beaucoup changé depuis le temps de leur parution. Pour celle de Batman: Begins, on tentais de rendre Batman plus sérieux, plus Dark, de le purger de l'imagerie des films de Joel Schumacher. En les regardant aujourd'hui je vois autre chose, la honte. Je vois un Batman qui part la tête basse, triste et couvert d'excuses. L'autre photo c'est Kia Asamia qui dessine Batman non en penseur de Rodin mais en petit garçon qu'on aurait mis en pénitence à cause qu'il a fait quelque chose de mal. Catman a dit une fois que de savoir que Batman mangeait des Burritos avant de patrouiller les rues le rendait trop humain a son goût et à mon avis ce qui se passe avec les créateurs et les exécutifs a DC. Ils sont présentement sa plus grande faiblesse. Dark Knight sort en salle, détruit des records de profits, sort en DVD cette semaine, on sort une suite écrite par Brian Azzarello mais c'est pas assez pour eux. Va dans ta chambre, on sait clairement pas quoi faire avec toi maintenant.

Yeah...politics...


Vu sur Pundit
It's sooo funny cause it's true

lundi 8 décembre 2008

Feu Rap Maudit

J'a rrive pour prendre EL METRO hier dans l'jour. Parti pour voir le Montreal Comicon mais avant ça je croise Scott Da Ros grand homme du rap montréalais expérimental. Ayant fait parti des 10 seuls gens qui m'ont vu performer au dernier Rap Maudit il m'interpelle et pique ma curiosité tout en flattant mon égo en me confiant que c'était pas si mal. Bon, je le crois pas complètement Scott est un bon gars et tente souvent de m'encourager dans mes drôles d'entreprises mais c'est gentil quand-même. MAIS ! ce matin en me levant ses encouragements me sont revenus, je l'ai trouvé très gentil de me dire ça et j'ai eu comme un regain de confiance, non pas par rapport a la performance mais pas rapport au texte.
En tout, la lecture à duré 7 minutes donc je vous la met pas au complet ici, mais au moins un extrait, juste pour voir que vous en pensez. Le texte s'appelle Rap Maudit c'est dans ma tête et malgré le fait que je n'ai aps maitrisé le vers musical, il est fait pour être chanté (dans le meilleurs circonstances accompagné par le Loup de Gatineau mais si vous aviez vraiment voulu voir ça, vous serez venus à la soirée...) Donc le texte parle de comme Rap Maudit est une phénomène tellement rare qu'il ne peut qu'exister dans ma tête..allons :
Ce soir au quai des brumes les gens deviennent un songe
Assis tous ici ensemble, chaque mot absorbés par nous, éponges
Qui venons voir aut' chose enfin que ce que l'on nous propose
Sur les ondes d'une radio qui nous fait tous morfondre
Sur les good ol' days de back in the days lors de la mutation de la prose
Les mots de la musique, comme les cadrans de Dali qui fondent
Spooney G, Grand Mastah Flash et le singe de bronze
Qui nous donne tous le gout de s'habiller comme dans un clip de Spike Jonze
Ben ici, cher compagnie on vit du même accobit
Du même rêves, de la même croyance, de la même philosophie
Qu'il y a des meilleurs arts que celui qu'on nous dit
Qu'il a y meilleur sur la rue que ce que l'on peut voir dans un galerie
Et que parfois les choses qui nous font vibrer le plus c'est ce que l'on vit
Chaque un d'entre nous, les moments que l'on partage ici
Dans cette bi-polaire entre le Spoken Word et le Mot Dit
it's has to turn around for a time, the time that i summon He
i might not know how to rap but i know what i like
I can't quote and emcee but ,really ?! should i?
in this room that is surrounded by the different faces of me
yeah i know im cheesy but i like doing stuff like that tee-hee
the sound guy falls asleep sometimes, he mirrors my motor skills
like that one time i walked into a lamppost, not looking in front of me on McGill
You see i did it again, not ryming Skill with ill or kill
it's like i dont know what im doing in front of these lights standing all still
With luck i have this piece of paper and you all dont exist
Because if i had to pretend that i rapped in front of y'all i might as well just piss
In my pants and run out or backflip just to not get dissed
So i confort myself i saying that all this aint true and just remiss
About Bleubird, Prolific, Noah 23 Killah Army and this
A stage that has showed me more about myself than my briss

Ah oui, le lecteur doit aussi avoir dans sa main un verre de lait comme lui :

samedi 6 décembre 2008

Only three days a year !



Trois jours pas année, le magasin Poste Moderne se concrétise pour vous rencontrer. Cette année ce sera au Hot Cakes festival le 12-13-14 Décembre au Sous-sol de l'église St-Enfant Jésus. Les invités seront : "The Schmoo-from-another-planet" "Tha Magnificient" Scott Da Ros et "The Waif" Marie-Eve Brouard ainsi que tout les combattants des Royal Rumble des vingt dernières années. Soyez-y, comics et plaisir. Plus les nouvelles cartes d'affaire Poste Moderne.

Lien Facebook à l'évènement : http://www.facebook.com/home.php#/event.php?eid=35253999290&ref=mf

Article du Voir sur l'évènement : http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=1§ion=25&article=61786

lundi 24 novembre 2008

ce qu'un PosteModerniste fait dans son état naturel


Bon, j'ai commencé le tout en travaillant sur mes commandes. Je reçoit des courriels de clients, place des re-orders et fait le tri des courriels en conséquent. Après ça, FaceBook, je me remets à date sur tout ce que j'ai manqué dans la semaine, ah tiens une fille que j'ai pas vu en dix ans qui veut être amie avec moi, messemble qu'elle était souvent bête elle...hmm c'était le secondaire, elle avait probablement raison de l'être (en fait de très bonne raisons de l'être, les gens qui sont joyeux au secondaire sont une source de méfiance chez moi, pointe moi quelqu'un qui s'est amusé au secondaire et je te montrerai une mésadapté social). Cool, tout marche (je me demande s'il y a un Rap Maudit demain ?) j'embarque sur Warren Ellis.com, ah encore la scène freak de L.A...hmm Warren Ellis boit toujours du Red Bull pour se carburer. (je vais me mixer un drink, (à l'instant que j'écris ceci j'ai déjà fini le Rhum et j'entame le Wiskey)) Oh hmm, Patton Oswalt, bon je me pars un stand-up, je télécharge un peu de George Carlin (la société moderne fût damnée au moment de sa mort !) et j'embarque, quasiment saoul j'écris (et je fait de la radio). À mes pieds, le livre de Straczynsky sur la scénarisation, des papiers de mini bar Mars résidu de l'halloween et une couple de Green Lantern Corps (beau paysage). J'écris et bon dieu je suis bien.

dimanche 23 novembre 2008


Découvrez Kings of Leon!

maintenant je comprends

Initiallement, lorsqu'on avait entreviewé (MOT INVENTÉ !) Saul Williams par rapport à son prochain disque (devenu The Inevitable Rise and Liberation of Niggy Tardust) son album allait être intitulé Chineese Demoncracy, titre inspiré je me disais, mais maintenant je comprends bien la blague.

bouche pleine de cachous

Ouaip avec la bouche pleine de cachous j'écris la prochaine lettre de nouvelles. J'ai pas mal passé tout mon temps au coup de théâtre dernièrement à l'Usine C on monte une série des spectacles pour les enfants. J'écris HARDLIGHTSCITYCAPES pour LAL aussi. Lundi j'ai été voir le tout premier spetacle de Juste Juste, j'ai été émerveillé par leur musique pour des raisons que seul moi semble comprendre. C'est comme de l'opéra italien d'horreur hyper-naïf, c'est comme Ratatat s'était donné au lugubre. J'adore ça pour l'instant. Je m'efforce a faire plus simple, a faire plus épuré mais je me rends compte que je suis juste pas capable, même à la maison je suis toujours entre deux épisodes de télé, un film, deux comics et un scénario. Je sors et une fois de plus les choses s'embrouillent autour de moi, cette fin de semaine, la foire du douteux que présente Tommy restera un mystère pour moi car je ne m'y présenterai pas. C'est la fête de Schmoo et tout prends le bord durant cette journée. On m'a dit en inde que je serai jamais en paix et je le croit de plus en plus, je serai jamais en paix dans ce monde mais encore moins dans ma tête, la ou tout chaos se doit de régner, j'ai pris une décision simple et je me dois d'être conséquent. Je veut écrire plus mais ça devient toujours de plus en plus consommant. Cette semaine j'ai encore trois shows et huit livres a lire, le temps tourbillonne et j'en prends bonne note, je dois finir Puzzle Quest et commencer Mass Effect, j'ai eu ma première rencontre à Concordia et j'ai la chienne. Héliodrome est un très beau projet malgré que je n'ai pas d'haut-parleurs sur mon ordi pour l'entendre ah ben au moins y'a la bande annonce de THE WRESTLER pour me faire avancer de l'avant :

vendredi 14 novembre 2008

Première NewsLetter

bon j'ai fait ça aujourd'hui
ça me prends une journée au complet
je dois vraiment me rendre plus efficace

L'art imite la vie, la vie imite l'art


Les États-Unis se graillent d'un Président Afro-Américain alors MARVEL se graille d'un Superman Afro-Américain !

Je sais pas si je vais bien

C'est drôle, je parlais a Bertrand hier et les idées me venaient trop fortes.
Bertrand c'est Éric Bertrand, Mage fou du rock et invocateur de chats décédés.
Je sais pas vraiment pourquoi j'écris ici, je sais pas quoi ni pour-quoi, j'ai juste besoin de me laisser aller dans une direction précise et je sais pas laquelle. Mon retour s'est bien fait mais je vois pas vraiment les choses de la même manière, ce qui me pousse souvent a répondre que je sais pas si je vais bien. Les obligations de la vie sociale nord-américaine me pèsent lourdement dessus jusqu'au point de l'abandon complet de mon attitude 'tout est correct' au profit d'un autre homme qui ne sait pas comment réagir. Tout d'un coup, j'ai plus le gout d'écrire ceci, j'arrête

lundi 3 novembre 2008

BACK

Bon je suis de retour en ville on fait ça vite
Je me suis rasé la tête pour mon costume d'halloween et pour le prochain trois semaines je serai malencontreusement pris pour Brian K. Vaughn, preuves à l'appui :

depuis mon retour j'ai :
-Systématiquement manqué tout les spectacles set les rendez-vous que m'avait fixé pour revoir des gens et pour cela je m'en excuse, on commence semaine deux maintenant je vais donc faire un effort pour vous voir.
-Monté un ordi, par moi-même, tout SEUL, (avec l'aide de Schmoo), pour pouvoir me remettre a l'écriture presto...chose pas mal faite, hier j'ai reçu un roman par la tête lorsque j'écoutais Erik Le Viking (duquel nous parlerons cette semaine au 7eim Antiquaire)
-Fait la tournée de la famille en bon dignitaire
-Travaillé a l'usine et au vidéo, comme quoi c'est toujours les vieux réflexes qui sont les plus durs à vaincre
-Me suis remis à l'œuvre sur les émissions de radio, avant j'en parlais pas trop mais si vous les écoutez pas vous manquez vraiment de quoi (tranquille, pas trop insistant, mais ça va venir)
-et me suis laissé dorloter dans la vie de nouveau marié (ie. Dormir et écouter des DS9 avec mon épouse)

mardi 21 octobre 2008

As time goes by, in Mumbai


On compte les heures (en fait, je compte les heures)
Ca fait comme six mois que je suis parti, j'ai plus rien sur moi qui me rapelle mon depart. Mon linge a change, mes livres sont rendus dans le fond de monsac, tout ce que je fait maintenant c'est ecrire et dessiner. Mon linge est tout noir de salete et j'ai pas change de pantalons en deux semaines. Je porte plus mon sac a dos noir, j'ai une poche qui me sert a tout transporter. Je leve plus la tete quand on me dit HELLO et je regarde trop longtemps les indiens qui me regardent trop longtemps. Je ne paye rien plus que 1 tiers du prix car je sais qu'ils surchargent sur tout et ris a chaque fois qu'un indien me dit qu'un parcous de deux kilometres en taxi c'est 1500 rupies. Je porte des bracelets et des bagues, je me brosse les dents juste une fois par jour et je n'utilise plus de savon lorsuqe je me lave. Je pense de plus en plus que le papier de toilette c'est pas hyginenique (non mais on fait juste etaller avec ca) et ne fait plus confiance a l'electricite. Je commence franchement a me dire que Aquaman est vraiment un personnage geniel et que j'en ait pas lu assez dans ma vie. Je commence aussi a savoir que les gens qui me composent (car il faut un village pour faire un homme) sont genials aussi et que j'ai hate de les revoir. Je me leve le matin avec seul referend au passe, le visage de Marie qui dors maintenant une heure de plus par nuit que moi. Je pense au filage, le filage du monde et le filage qui sera dans mon appartement quand je vais revenir. Aujourd'hui c'est la sortie de FarCry 2, jeu auquel j'ai donne deux mois de ma vie et au-dessus de 500 heures. Rien n'est certain pour quant je vais rentrer pour oi, je sais meme pas si je vais etre capable d'avoir les memes conversations, malgre que je veuille immensement les avoir. J'ai hate aux parties de NHL et TNA, j'ai hate aux grognements, aux bears-hugs, j'ai hate aux emissions (je vous oublie pas) j'ai hate aux dejeuners, aux diners aux soupers. J'ai hate d'etre reconnu pour ce que je suis et non plus pour ce que ma societe projette comme image. J'ai hate de lire un comic. J'ai hate d'ecouter un film. J'ai hate de parler de comic, j'ai hate de parler de films. C'est dur de ce voir a 48 heures d'une nouvelle facon de vivre. On trouve que c'est long et ce l'est souvent. Mumbai c'est l'europe, une sorte de demi-mesure, salle d'attente qui est ni l'Inde ni l'Amerique. C'est une limbe qui fera en sorte qu'on ne passera pas du plancher des vaches au plancher des origanux en 16 heures de vol. C'est bien, mais nous avons tant vu et la chair est faible. On marche enfin dans une ville sans se faire hurler apres, mais ca fait juste rehausser le sentiment de retour immannent. Mon i-pod clignote, je sais bien que LAL va pouvoir m'aider avec ca. Hier je suis rentre dans un magasin de films, il n'y avait pas d'horreur, je sais que D va pouvoir m'aider avec ca. Plus tard, je suis rentre dans une pharmacie a l'entree il ya avait une grande affiche de Great Kali, hmm la lutte, je sais qui Grig va pouvoir m'aider avec ca. C'est comme si a chaque fois que je me tourne y'a quelque chose de plus qui me projette 8000 kilometres a l'ouest. Je pense a mon entourage comme les indiens pensent a leurs Divinites.
Ganesh = Prosperite, saint-patron de scribes
MC BrutaLLL et Scott Da Ros = saints-patrons de la poesie et du Rap.
Shiva, le destructeur = Schmoo, le conquerant
Chaque fois que je croise un bebe dans la rue je pense a lilie qui doit grandir au moment meme que je vous parle.
Les choses sont trops loins et trops proches en meme temps. Ca offre pas de place a la distance, je pense.

vendredi 17 octobre 2008

Ca aurait pu etre utile de le savoir avant


Apres tant de temps dans l'incomprenhension Marie, lisant le Lonely Planet de L'Inde du Nord me cite ceci :
"To augment your chances of reciving the most accurate response when seeking directions from people on the street, refrain from posing questions in a leading manner. For instance, it's often best to ask : ' Witch way to the zoo?' rather than pointing and asking : ' Is this the way to the zoo?' this is because you may receive a fabricated answer (usually 'yes') if the person can't quite decipher your accent or simply did'nt hear you proprely. There's no malicious intent in this misinformation- it's just that 'no' sounds so unhelpful
it's also worth nothing that the commonly used sideways wobble of the head doesn't necessarily mean 'no'. It can translate to ; yes,maybe or i have no idea."

Un mois de passe et on commence tout juste a faire du sens. Mais vraiment y faut que vous comprenez que le hochement de tete sur les cotes est tres souvent utilise et veut jamais dire la meme chose. C'est fascinant une fois qu'on le sait mais tres maleangeant quand on le sait pas. C'est un peu comme un mouvement fourre tout, que l'on peut interpreter comme l'on veut. Laurent, un suisse que nous avons rencontre a Jhodpur ( un suisse de Suisse pas un un rogeur de la famille des ecureuils) fait des belles observations sur son blog de voyage, on a parle longuement une nuit jusqu'a ce que les tenanciers de l'hotel viennent nous avertir d'aller se coucher. il etait 3 heures du mat'
allez lire ce qu'il a a dire au : Destination Inconnu
A part de ca, ca va bien, je continue en vitesse a traverser Goa, on a fait trois plages en tout qui nous on donne une imbression de Boucle d'or et les trois ours : ah non celle-ci est trop touristique..., celle ci : trop de vieux hippies et elle est sale en plus , ah ok celle-ci est juste correcte. Nous nous sommes donc resolus a rester a Anjuna, pres de notre hotel. Ca sera notre dernier soir a Goa ce soir, demain, l'entree a Mumbai !

Des photos que j'affectionne particulierement




Bon j'ai vu WANTED

(Ah oui pour mes parents...ici je parle de comics, rien avoir avec le voyage donc vous pouvez continuer a lire plus haut)
Sur une terrasse a Goa, on peut ecouter des films le soir, ils passent Wild Hogs, Borat et tout et tout, mais hier soir Marie er moi sommes alles voir WANTED (l'ouvre de Timor adapte du comic de Mark Millar et J.G.Jones)
Bon moi j'ai pas de troubles avec le film en soi-meme, malgre qu'il soit une autre oeuvre qui passe seulement le test de l'excuse Papoosienne (Constantine, c'est un bon film si on pense pas a la BD) WANTED est un bon film si on pense pas a la BD. L'Affiare qui me trotte dana la tete est le fait que Millar a dit que le film etait ecrit avant la BD mais que le film n'a pas la meme conclusion que le livre. Il dit aussi que l'idee de l'histoire lui est venu lorsqu'il trouvait une maniere de faire finir le livre qui ne finit pas comme le film. Peut-on donc croire que Millar est full-of-it la-dessus ? J'en reparlerai surement aux Mysterieux Etonnants !

jeudi 16 octobre 2008

More of youa in Goa


Ca s'en viens, ou plutot moi je m'en viens. Il nous reste six jours avant notre retour et le temps ne se fait pas long mais pas assez court, un peu comme un chat qui s'etire au soleil, c'est pas vraiment comme s'il devenait long mais il prends plus de place. Je conduis a tout les jours (notre petite moped a 160 rupies par jour) et je revasse. Le retour ne s'averera pas plus facile que le depart en terme de travail mais pour l'instant on balaye ca sous la moquette de sable qui se deversa a nos pieds. Je pense souvent a ma famille (et sachez que ma famille compte au moins 30 personnes si je compte vite) je reflechis de moins en moins a combien je m'ennuis mais pourquoi je m'ennuis, chaque personne qui languit dans mon esprit deveint un symbole de quelque chose que j'affectionne, je ne m'ennuis plus videment je m'ennuis pleinement des gens qui sont loins. Conduire a tout les jours me rapproche de mon pere, je sais pas pourquoi mais c'est comme ca que je me sens. Je viens d'une lignee paternelle d'hommes des metiers, qui construisent et reparer et conduisent beaucoup. J'ai toujours eu une reticence envers la route, aujourd'hui cette reticence change et je pense au legue de mon grand-pere, arriere-grand-pere, longue lignee de Man's men. Je suis rendu a mes dernieres lectures (Angel of Darkness de Caleb Carr, que j'ai ramasse a Ubaipur) et mes dernieres ecritures, mes derniers dessins, mes dernieres grimaces. On anticipe l'arrive a Mumbai comme chaotique, nous avons fait escale dans la ville avant de venir ici et nous avons pu voir comment vibre la ville. Je suis un peu brule sur l'entierete de mon corps, le soleil ici ne pardonne pas mais les fruits de mer eux aiment mon estomac qui les remercie de la douceur. En sandales, mes pieds vont merveilleusement bien, mes chandails sont devenus commes des armures devant Sol mais aussi des etandars de ma personne (Jim MAhfood et the Duke, The dude Lebowski, Spock, tous des icones, des sigils qui me gardent bien encres en moi). Impossible pour moi d'arreter d'ecouter du peaches et du electric six.

Discover Electric Six!

mardi 14 octobre 2008

Bon je pense pas qu'on a surpris tant de gens que ca mais pour ceux qui se sont donnes la peine d'ecrire je vous expliqu...erai. En fait c'est trop long a expliquer le tout du comment du pourquoi et surtout du comment sur ce blog. Les histoires sont trop nombreuses et trop colores pour le etaler ici en file. Nous allons bien, meme tres bien depuis deux jours malgre le transport (nous avons quittes Udaipur le 12 a 19:45 et sommes arrives a GOA le 14 a 9:00. Le transport fut decapant, rien de tel apres un ceremonie ravissante de ne pas se brosser les dents ni prendre une douche ensemble, certains dirons cyniquement (dont mon cynisme) que ce sera les fondements de notre vie de maries. Meme quand on Pu.

dimanche 12 octobre 2008

111008

samedi 11 octobre 2008

Guns, cars and Punjabi's !


Ouais ca commence a devenir coutume de me faire offrir de la drogue dans la rue. Ca doit etre la barbe ou le look slacker que je porte si bien. Il y a toujorus un chuaffeur d'auto-rickshaw qui s'approche de moi tres subtilement et me glisse un : "smoke...drugs?" dans l'oreille. toujours par la negative, je lui reponds, on entends trop de mauvaises histoires liees a cela depuis Midnight Express et j'ai aucun envie que mon voyage en Inde passe de Mamet a Friedkin. J'achete Angel of Darkness (caleb Carr)aujourd'hui car j'en suis presque a la fin de Catch-22. Udaipur est une ville sensationelle pour la culture. On a qu'a lever la tete haute sur un toit d'hotel pour voir une dizaine d'hotels qui font jour Octopussy tout les soirs des 7 heures. Un poulet Tandoori et un Roger Moore qui commence a prendre de la ride, c'est tres acceuillant. On trouve plein de livres fait a main ici, des reliures de cuir et des livres superbes, les choses se passent exceptionellement bien ici, les evenements sont en motion, je devrais entrer dans une autre partie de ma vie ce soir. On se promene beaucoup, on rencontre une multitude d'Indiens aimables. La descente vers Goa s'avere difficile mais on est bien reposes. Rien ne reste du pareil au meme, tout les jours on est confrontees a quoi de nouveau mais le temps et l'expertise nous rendent de plus en plus au aguets. Je pense de plus en plus a ma maitrise qui devrais porter sur l'Immersion narrative : quand vivre une histoire devient plus importante que vivre. On voit beaucoup de ceci ici, malgre que nous sommes loin de WoW. les gens vivent jour apres jours dans des celebrations pour leurs Dieux, qui sont les heroes de leurs histoires (on joue meme des teleromans a tout les jours qui le met en scene). Hier c'etait la fin de la celebration pour Durga (PArvati, Sarsiwati, Kali en trois incarnations) et on commence une autre celebration des demain. L'autre bord du globe devient lentement familier. Les inquietudes de mon autre vie me ratrappent, je ne veut pas trop y penser mais je sais que dans 11 jours ma vie reveindra me voir et j'aurai a y repondre.

mardi 7 octobre 2008

Endemik's my soul brigade

Dans les bus, j'ecoute du Endemik musik.
Et m'imagine que c'est premiere fois que les ondes
De Scot Da rOs, BleuBird et Filkoe
Arpentent les arrides sols de ce desert, comme
Les premiers pas dans un temple le matin

je sais pas quoi ecrire


Non serieusement je sais pas quoi ajouter ici, je voyage encore pas mal fort, moi et marie on ne reste pas en place plus que cinq jours. L'introspection a laisse place a la realisation, on regarde moins le sol et plus les gens. De la tete basse nous avons passe a l'echine droite. Le rues et le monde se concretisent, les choses commencent a faire du sens. J'ai de plus en plus d'aprehension de revenir a un monde ou les choses font moins de snes que ici. Le choc sera des deux sens. Peu a peu je realise les choses que je prenais pour acquis, je pose des questions que je me demandais jamais auparavent, je veut enfin des reponses. En hindousime le monde est separe en quatre Yugas qui sont refletes par des ages de l'univers, j'entre dans un nouveau yuga de ma personne. J'ai hate de revoir des gens et je sais pourquoi, chaque jour je me retrouve non plus de mon quotidien mais plus precisement de ce que mon quotidien m'offrait. Je medite sur des choses, sur des gens et je revois les beautes de ma chance des avoir pres de moi. Tout ce replace mais le temps passe trop vite, j'ai l'impession que la premier semaine durait un mois et que les semaines qui on suivi etait longues de trois mois chaque. Je recoit des nouvelle de mon Dunyha (monde) et ca me fait sourire. Loin de moi la panique je suis heureux de savoir quel les choses sont plus en place. Si vous suivez le blogue de Marie-Eve (machante capitaliste, sur ma barre de cote) vous avez evidamment plus amples details sur la progression du voyage, ici je parle de ce que l'on voit pas sur les photos. Les dechirements, les brisures, les fracas. On continue a ce tuer ici, j'ai aucune idee comment le prendre, c'est les musulmans contre les hindous contre les chretiens, les nouvelles sont terribles. Pushkar, une ville que nous avons pas visite, nous etait raconte hier par Laurent. A Pushkar durant une ceremonie pour Ganesh ils ont lance les statues de l'occasion dans leur lac (comme il est coutume de faire apres un fete). Les statues etaient peintes avec de la peinture toxique, le lac est maintenant empoisonne. Je suis a Jodhpur maintenant et par la fenetre de ce petit cafe internet je vois le Chamunda Devi, temple qui 5 jours auparavent s'est vu objet de desastre lorqu'un mur s'est effondre sur 261 personnes... il y a toujours un histoire en Inde, la poussiere qui couvre tout est le legue de cette histoire, rien n'est neuf, rein n'est propre ici tout porte la marque du temps. Deshnok et Balaji sont les deux evenements marquants jusqu'a present. Deshnok un templs qui abrite 15000 rats, m'avait ete conseille par Bobby (grand voyageur et renaissance-man de notre epoque) j'ai rencontre les plus gentils indiens, c'est une autre belle histoire. Balaji, un temple oul'on conduit des exorcismes, les mots me manquent, je n'ai rien a ecrire sur cette experience, je tenterais peut-etre un jour mais pas maintenant... un homme a jodhpur m'a confirme que je serai toujours confus, je poserai toujours trop de question et que je serai jamais en paix, ca sera ma perte. C'est drole car j'ai tres hate de rentrer a la maison pour continuer des projets commences, rien de nouveau pour moi dans le futur, juste la completion et la progression de choses que je laisse incomplet depuis maintenant trop longtemps. (en consequent il me dit aussi que je serais probabalement un homosexuel refoule, donc je suis pas trop sur pour tout ca). J'ai presque fini Midnight's children, je me baigne une fois par jour quand je le peut et me rends compte que l'eau est probablement un des elements les plus protecteurs (je me rapelle ma mere qui me raconta que durant mon enfance je coulais comme une roche des l'immersion et la fois que mon pere m'a sauve d'une noyade certaine lorsque j'etait tres jeune, mes souvenirs me revienent mieux qu'avant, heureux ou tristes il me renforcissent comme un ciment entre les birques de ma personne). J'ai pas atteint l'illumination Karmique et je crois plus a cette atteinte, je vois plusieurs touristes qui marchent dans la rue, le sourire beat mais vide comme Patrick Swayze dans la Cite de la joie et me dit que cete forme de Baghavat (bienheureux) n'est pas pour moi. La retraire spirituelle qui est l'inde pouvait etre allechante, de revenir en buddha sur son lotus, gave de jus frais et d'ombre sous l'arbre, mais je me rends compte que je ne suis pas fat pour cela, le choas, le mouvement et l'action seront toujours mes havres de paix, j'ai encore plusieurs annees de Drunk-On-Mouvement devant moi. Ganesh s'est un fois de plus manifeste a moi comme l'ouvreur de porte, il me pointe une porte que j'avais ouvert a moitie et m'incite a continuer mon ellipse d;ouverture pour qu'elle soit grande ouverte. C'est rassurant, c'est reposant. Je suis dans un pays qui ne fait pas de sens mais qui commence a en faire, dans un pays qui est remplie d'inegalites mais qui commencer a mon montrer le communisme fonctionnel, dans un pays qui est sale mais qui ne devrais jamais etre lave. Je vois des beaute dans la merde ou j'ai les peids. De Ishtar je suis devenu Padma, la deese du lotus qui est aussi la deese des excrements, car rien ne pousse sans la bouse ici, de meme que nulle part d'autre sur terre.

samedi 4 octobre 2008

Bon j'y pense depuis un moment



egalle

?

Au debut, je tentais bien et mal de faire du sens de ce monde, comme je suis de ceux (les elus comme dirait certains) qui croient que Star Trek a tout explique dans l'univers, je tentais d'expliquer le monde de l'Inde par des metaphores Trekkiennes. La corruption et les passes-d'argent, auquelle j'ai ete si souvent victime, m'ont immediatement fait faire la correlation ci-haut. Le profit est sans contredit une des choses les plus cheres aux Indiens a un point tel qu'ils offrent systematiquement de nous amener a une choppe (bon prix) a chaque fois que l'on embarque dans un Rikshaw. Ou meme qu'on nous dit que nous devons aller a un autre station de train pour prendre notre navette car la gare ou nous somme ne fait plsu l'affaire pour des passagers comme nous. Dans les ruelles, les gens m'offrent du Hash, de la Smoke (?) et de l'opium. Les regles de l'economie locale sont tous orientes a nous faire depenser dans les produits de leurs frere/oncle/pere/baba. Avec le temps, je me suis mis au parfum, mais j'ai toujours conserve l'idee que les gens de l'Inde vivent sous une sorte de "Rules of acquisition" bien personelles. De plus en plus que je me visualisait les Indiens avec ma lucarne de Star Trek, le plus etais-je apte a prendre leur tournures de phrases qui portent a confusion, leur attentats de nous ammener plus loin que demande et de nous offrir : "les plus belles choses que l'Inde a a offrir". Meme que a ce jour, je les trouve noble d'opere de cette facon, car Star Trek m'a bien appris. Les choses que nous avons de la difficulte a comprendre se synthetisent mieux quand on utilise des reperes familiaux. De cette maniere j'ai fracasse un mur que je croyais infranchissable, celui qui m'empechait de comprendre ce qui se passait, pour faire de moi un touriste plus adapte. Star trek m'a bien aide jusqu'a ce moment a combler des trous avec de la fantaisie. Mais au que ma surprise fut grande lorsque je commenca Midnight's Children, de Salman Rushdie pour lire a la page quinze :
" There is a tribe of feringhee women who had come to this water to drown"
Il s'avere que les feringhee sont un vieux peuple jain, qui comportait un plus grand nombre de Vaishya (la caste commercante) que les autres peuples, le profit etait dans leur sang, car ils s'en servaient pour profiter a leur communaute, valuer que l'on voit encore rependue dans l'Inde. Celle d'une vie communautaire et familiale tres accentuee sur l'aide. Quark est vraiment une source d'inspiration, voici qui termine mon analyse, je pense que je m'ennuis pas mal fort de DS9...

musique part deux

Vraiment etrange d'avoir Fuck or Kill de Peaches dans la tete pedant deux jours en Inde...je fait juste dire

Discover Peaches!

je suis sur que ca fait quand-meme plaisir a une ou deux personnes de che-nous

vendredi 3 octobre 2008

mes livres



C'est en prennant cette photo que je me suis rendu compte a quel point les livres que j'avais choisi etaient judicieux pour ce voyage. Malgre le fait que Arseneault trouve ca amusant que je lise du thoreau en Inde (pas assez d'arbres je crois bien) ces livres ont etes pour moi des veritables bouees de sauvetage. Ils m'ont permit de me hisser sur quelque chose de concret (assez concret pour les avoir etudie si longtemps). Stone of Summer etait merveilleux, un vrai bon livre comme ca faisait longtemps que je n'avait pas lu. J'ai pris six jours pour le devorer et mainteant je suis sur Midnight's Children pour me plonger un peu plus dans la litterature indienne.

dans la tete..

De Leonard Cohen a Davendra Banheart
De la tounne de RACE a Beau Dommage
les chansons qui me bercent et me reviennent me font du bien
mais il font vraiment peur au gens quand je les chante en public

lundi 29 septembre 2008

ma trinite...HIC


(i fell like a little dog next to a big f'n Shiva)

Shakti HIC... shakti HIC...

Sur le bord du Ganga Beach, je souriais, mon cynisme de retour je pouvais enfin voir les choses tels qu'elle sont. Serieusement, pour ceux qui s'y prennent la tete a croire que le cynisme n'est qu'une reaction negative et superficielle par rapport au monde et que l'on devrait continuer a 'siroter nos petits jus d'orange doux du matin' vous pouvez serieusement vous perdre dans el traffic. Le cynisme permet une vision externe du monde, une vision qui nous montre plus ce que nos impressions nous permettent de voir, c'est voir el monde comme els autres peuvent le voir, parce que c'est le voir de tout les angles (souvent en choisisant l'angle qui est le plus mechant, je vous le concede mais c'est souvent celui qui est le plus honnete). Donc, j'etait au resto, sirotant un jus frais avec Marie-eve, assise pres de mon cynisme, maintenant rendu une entitie distincte, comme mon humour et mon imagination. Je regardais l'Inde...ah l'Inde, l'Inde....Nil nil, mere de l'Egypte (perdu dans Asterix & Obleix: Mission Cleopatre, ca m'arrive souvent dernierement...) Mon cynisme se tourne et me regarde dans les yeux, il fume la cigarette et pete lorsqu'il pratique son yoga (tout en cacofonie aussi, pas d'affaire de se laisser aller en silence entre deux poses, hypocritement comme plusieurs le font) Il se tourne, me regarde et dit :
-"Penses-tu pas que ca doit faire bizzare de voir des blancs venir vivre ta vie comme si c'etait des vacences ? Venir faire deux semaines de yoga, une session de Reiki pis apres ca de se dire qu'ils ont vecu l'experience indienne ? Tu penses pas que les locaux eux ils en on assez des touristes qui viennent se laver la tete dans l'eau du Gange avec un sourire beat imprime au visage, les yeux un peu croches, les bacteries deja bien corrosives dans leur globules vitrueux, de retraite spirituelle (double sens...BAZING !)"
-"Shit, t'a raison Cynisme, je suis sur que y'a du monde qui voit ca de meme. Man, ca doit etre fatiguant de voir des gens venir chez vous pis prendre ton style de vie comme un safari spirituel. Comme un St-Felicien de la Moksha ?"
-"Ca doit etre ca tout le monde qui entre pas dans le centre-ville" me dit Marie,s'installant confortablement a la conversation. Elle aussi l'a probalement senti.
-"C'est sans doute a la racine de la gueree entre les hidous pis les chretiens dans l'est du pays, ca pis la conversion des Intouchables, qui va laver leurs bols" dit franchement Cynisme
-"Ouais, j'imagine, un million d'Italiens qui viennent chez nous pour manger de la tire parce que ca donne des pouvoirs surnaturels" replique mon Humour qui regardait les singes sur le bord du pont.
-"Parce que tu sais Jean-Michel, quand t'es monte en haut du temple, hier apres-midi, pis que t'avais monte toutes les marches, pis que t'avais sonne toutes les cloches, pis que t'avait peur des hauteurs tellement le Gange etait bas et que les montagnes etaient hautes pis que le ciel etait bleu qu'es qui t'attendait en haut ..."
-"Un indien qui voulait de l'argent" repondit-on tous en coeur !
Il est maintenant, sans questionnement possible, un fait verifiable que partout dans le monde, lorsque quelqu'un boit un cafe Starbucks, un indien le pisse dans la rue simultanement.
"Rien ne se perds, rien ne se cree, tout se transforme"

dimanche 28 septembre 2008

The great North-American Sweat Elemental

a 2000 metres du niveau de la mer. dans la cite des nuages.
ca meurt encore ici, comme j'ai pu l'entendre mais les soucis se sont disperses depuis bon moment.
Assis au Ganga beach cafe je me refais, les jus ici son magnifiques et me remplissent de vitamines bien necessaires pour le restant du voyage, je me situa dans un futur rapproche, je serai dans le montagnes, encore plus de calme.
Avan de partir je me suis rapelle une question que Francis m'avait pose : QuJe me suis donc reveille dans un taxi trop chic pour moi en plein milieu d'un plateau de tournage d'Indianna Jones, sans camera, sans plateau de tournage, les vigurants etait vrais. Les poulets morts sur des crochets, les excrements de vaches dans la rue (exposes pour nou nord-americains, comme un oeuvre de duchamp ou Magritte "Ceci n'est pas une bouse") et des hommes qui marchent sur une jambe( et meme moins parfois).
Le coup, je ne pourrai jamais le decrire, je vais seulement pouvoir raconter l'environnement et montrer la plaie, c'est tout.
Nu j'etait en enfer
Les jours qui on suivi m'etait sans fin, je pensais a mon monde, et voyais un autre devant mes yeux. Les yeux de mon esprit ne pouvaient donc jamais faire egaller ce que je voyais et ce que je regardais, j'etait donc dans un etat de vide, un limbo, un blanc dans rien de noir, un point dans l'univers.
Comme Ishtar je me rabilla, mon humour fut ma premiere tunique, que je portais fierement sur mes epaules hautes (a la vue, mais nous savons tous que ce que nous voyons est souvent illusoire) pour eloigner les gens. Mon homour me faisait bondir, me faisait sourire me faisait rire dans des moments innoportuns. Ma premiere tour de defense, my own tower of iron will: the laugh.
MA cote d'armure bien montee, je me retrouva donc avec mon interieur a combler. L'imagination fut la deuxieme piece a s'ajuster. Mes reves etaient plus vifs, plus viants que me jours, je revais au gens de l'amerique : a Schmoo, a Kosta, Martin, Francis, Grig. Je revat aussi a Seba, qui gagna son premier Gamiq, a Roger, qui defend le chien a DuckHunt. MEs reves n'etait plus des fantasmogories mais plutot des exutoires, des ideees qui m'insipireraient pour les annes a venir.
Mais hier...hier j'ai retrouve ma piece amie. Pour la premiere fois, je retrouvais quelque chose de moi que je n'avait pas empiriquement de besoin mais qui me comblais bien, qui me faisait du bien pour moi, mais qui me repalacait les idees aussi. Hier j'ai retrouve une piece qui m'a tellement plu, une piece que l'on laisse souvent derriere soi pas peur des ceux qui pensent plus mechamment que soi. Heir j'ai ete visite par un viel ami, un ami que j'avais pas vu depuis si longtemps, et il me gata, il m'amusa. C'etait le singe sur mon epaule : Cynisme

samedi 27 septembre 2008

Bord du fleuve

Le gange est potable, dit on, ici
A 200 metres d'(h)altitude je me retrouve a Rishikesh
Les trois questions que l'on me pose le plus souvent (dans l'ordre d'importance selon eux) sont:
Where do you come from ? apres une semaine de Canada je me resolu a repondre n'importe quoi qui me passe par la tete, j'imite des accents australiens ou j'invente un langue rien ne compte, les gens restent beton d'une facon ou d'un autre. Souvent s'ils ne conaissent pas l'emdroit ils insinuent moins ma propention a leur fouger de l'argent. C'est etrange comment ca fonctionnne (Blanc, peut-etre US ? hmm non Canadien, il a peut etre du fric quand meme...Yaoundais ? j'ai aucune idee si c'est moi qui devrait le financer.) Alan et ces trucs d'accents me font bien rire, mon british est atroce mais semble convaincre plusieurs, malgre que tout ce que je fasse c'est imiter Michael Caine.

C'est quoi ton nom est toujours toujours toujours le deuxieme. Encore la Jim fait l'affaire, j'ai dit Jean-Michel a deux ou trois personnes et la confusion imaculee de leur esprit est allee prendre une douche avant de me readresser la parole.

C'est la troisieme la compliquee, celle que je prends souvent beaucoup de temps avant de repondre
...et puis comment trouves tu l'Inde ?

au debut je riais, je plaisantais et je complimentais la beaute de l'endroit, mais hier, au bord du gange assis avec Dow Mossman et une famille qui se baganit je repond franchement :

L'Inde m'a casse comme une assiette de terre cuite.

c'est tout ce qui me vient a l'esprit, c'est la seule image qui me vient en tete, quand je pense a l'inde, c'est comme un plan slow-motion a la John Woo d'une assiette qui tombe sur le sol, comme Lou Diamond Philipps est son cigarillo dans Big Hit. Tout ce qui me conpose, tombe lentement vers un sol en marbre blanc. Au sol, tout eclate, l'unite qui me composait n'existe plus, comme mon Guru de Silat me disait, we are made of the best pieces ever, like a car, a motor, a ventilator, a drive-shaft, but the pieces dont fit, they dont make a car, you need to make a car out of all your parts.

C'est exactement ce que je tente de faire, depuis trois jours, je remt les choses en places, je medite, je marche, j'ai pris un cours de yoga...no comment j'esaye tout pour me remettre en un morceau, pour etre coherent. Les pieces reviennent en place lentement mais reveindrons en place plus fortement solidifies que jamais.

mercredi 24 septembre 2008


-You look like an Isreali soldier
me dit Yael, jeune dame qui marche avec nous dans les rues de Rishikesh, il est 7 heures et dix du matin.
-Really ? dis-je en me regardant l'acoutumence
-Yeah with the pants and the beard
Je comprends bien que je detonne avec le paysage, grand blanc et barbu dans une ville d'indiens. J'ai jamais vraiment trouve mon centre dans ce pays, je me suis jamais senti chez moi. Delhi, Agra et Varanasi nous traitent comme des etrangers, chaque passant nous fixant, chaque marchand nous criant apres, chaque enfant nous supplaint. Tout le monde s'essaye, tout le monde veut une partie de toi, la plus grosse partie qu'ils veulent, c'est ton porte-feuille et ne s'empecherons pas de venir le chercher eux-meme. Je suis rendu a un point que je termine les conversations avec ou plus simplement pour ceux qui ont un anglais plus simplifie. C'est a Varanasi que je me suis tanne d'etre traite comme une grand tour de chair lucrative et c'est la que j'ai bloque toute forme de contact. Des gens se mettent en file pour t'extorsionner, un apres l'autre, allant jusqu'a cinq personnes par minute. Namaste, Shukriya, Naheenj...Bonjour Merci Non, c'est tout ce que l'on peut dire. A Varanasi (ville dont je voulais le plus m'imprgner mais qui n'a qu'improgne mon linge apres tout) au Aarti Ganga (salutation au gange) trois jeunes garcons nous suivent. Le leur en met plein la vue avec des histoires d'ours et de judo sachant bien que tant que les enfants seront autour de nous et que je m'occupe de eux les marchands nous laisserons tranquilles.
-When we leave our houses in Canada we have to wrestle bears to go to school, and they like to eat our books...
je leur raconte des sottises et ils le savent ben plus que moi, leurs yeux brillant d'une intelligence mesquine.
-What do you do when you dont go to school?
premiere question, je tente des le cerner
- I sell postcards to tourists , il me reponds, sans trop insister pour que je lui achete. (hmmm...)
Je me presente et ils se presentent, le dernier celui du fond me fait un grand sourire
-im Agir, il dit, do you speak hindi ?
je le regarde, pas trop sur de la sage reponse
-do you know what it means ? it means the wind
et la ca declick. je comprends ce qui se passe, mon regard focus sur les jeunes se transforme en regard panoramique, celui que Randal m'avait apris au Silat, un ragrde genral qui sert a pas se lasser frapper derrier la tete
et c'est justement ce qui se passait.
marie et moi nous jouons souvent aux echecs ici en Inde, les passes-temps sont rares et quand on soupe on se partage souvent une partie au coucher de soleil.
Autour de moi, a Varanasi en plein Aarti Ganga, sur le bord du Gange, en foule d'au-dessus de deux milles personnes, le pieces se placaient.
J'observait tranquilement les gens se positonner, les personnes passer un derrieres les autres, les yeux sur nous ou sur un autre piece de l'echiquier. Ils etait touts present, le bord des blancs n'avaient que deux pieces et eux joueint avec un echiquier complet, ils entraient pour nous mettre en echec.
Heureusement, je suis pas bon aux echecs, trop de regles, trops de joutes pas assez d'improvisation. Me sortir d'un petrin en public, ca j'ai pas de probleme, l'improvisation c'est mon fort, c'est ecrit dans mon CV ca doit etre vrai. Je souris poliment a Agir, on se regarde dans les yeux, il comprends que je comprends qu'il comprends. Tout d'un coup, nous sommes dans un grand film de David Mamet, un film gros comme le troisieme plus gros pays du monde. Toutes les passes sont permises, seul le plus fin s'en sortira, je eput pas vraiment me confondre avec le paysage donc je n'aurait qu'a etre plus vifs que eux. Je n'etait pas du tout pret a ce genre de sport mais maintenant je suis apte, j'ai dormi, j'ai pris du paysage , je me suis familiarise avec le langage. Dans un autre 5 jours nous serons dans une autre ville metropolitaine, la ou le manege recommancera, mais cette fois-ci je serai pret. The House of Ganga deviendra The House of Games. Je ne pourrait pas me comoufler dans la foule, nous ne pourrons jamais etre icognito, jamais etre invisible. Sticking out like a sore thumb est une vielle expression qui me vient en tete. rien est pareil ici, rien. Je vous avait dit au debut que je m'ennuyais et bien l'ennui s'est transforme en autre chose depuis quelques jours, ca s'est transforme en ennui pour l'ordinaire, en longue plainte pour la simplicite. Etre incapable de faire confiance, de reconnaitre le familer, de baisser sa garde epuise, Grig me dit que j'ai d'l'air fatigue, il est bien un de mes bons amis quand il peut le voir dans mes yeux photgraphies, je m'ennuie de cela, d'un monde qui m'aide et qui me voit pour ce que je suis et non pour le matieriel. La simplicite d'un dejeuner ou d'une conversation, d'un Rap Maudit, d'un Cinema du parc. Toujours uax aguets, je n'en profite que superficilement, vous le savez bien, je suis pas une personne qui vit bien dans le stress et dans la mefiance. Yael me regarde, elle me connait pas et me traite de soldat isrealien, qui l'aurait cru...

des maladies

Les vaccins preventifs que nous avons pris avant de partir :
Typhoide
Hepatite a & b
Polio
Variole
Thethanos
Malaria

et moi je succombe a ... la grippe

oui,oui, je suis bel et bien grippe depuis deux jours. Un de ces grippes qui me terrassent a chauqe fois que j'arrete de courrir un bord et l'autre. Je me rapelle la premiere fois que j'ai eu cette grippe-la, j'etait en secondaire 4 durant des cours d'ete. Je me mouchais aux 5 minutes sans arret. Me voici, 13 ans plus tard, toujours enchaine a cette maudite grippe, ma grippe de relaxation. Hier j'ai dormi 14 heures tout pres d'un homme saint dans un train. IL rotais, ronflais et gasais pres de Marie mais secretement, il me guerissait et m'inspirait. Des mon reveil a Haridwar j'avais en tete un super-team indien completement neuf. J'ai aussi re-ecrit l'origine de la bague des GL au grand complet. Varanasi est la ville la plus sacree de l'Inde, dit-on, mais le monde la traite en poubelle. C'est dur a voir, je me confronte a tout mes ideaux que je m'etait construit durant le cours de M.Boisvert (Introduction a l'hindousime), plus que jamais je suis conscient qu'on peut pas juger son peuple par sa religion. Comme Ishtar qui a brule toutes les facetes de sa personne pour atteindre les enfers, je me brule lentement de mes illusions. Je devient plus fort et plus conscient, c'est dur a decrire mais ca se passe maintenant.

samedi 20 septembre 2008

The Taj


Je travaille a l'instant sur un histoire avec le Black TAJ (Taj Mahal legendaire qui aurait ete construit de marbre noir, pour symboliser le deuil) mais pour l'instant, le white TAJ et ma reaction devant elle...

I really respect the Great Khali...

Bon je sais, c'est pas de quoi s'enerver mais quand nous avons atteri a New Delhi, a 20:30 du soir (10 de matin Montreal Mercredi) apres 4 films dans l'avion et tres peu de sommeil, c'est Dave Batisita qui venait ramasser ses bagages juste a cote de moi.

Maaaaaaaaan c'est weird

Je suis a 7760 kilometres, y'a un chameau a l'entree du cafe internet qui se fout la face dans une marmite de lait chauffe pour faire des beignets pis le dude a cote de moi ecoute Two girls and One cup...

Oh yeah we're good to go, hell yeah agent double O

Nous avons fui Delhi, comme des bandits dans un film turke nous avons couru plus vite que nous pouvions. Le dos couvert, les yeux furtifs nous avons fui Delhi. Le soir d'avant, dans le taxi de Amil (aux yeux tendres mais aux intentions frauduleuses) le pluie ce faisait ragir sur Delhi, l'eau sans fin dans les rues et sur nos vitres, Delhi m'apparait comme un lieu terrible, comme je l'ai enonce auparavent Delhi c'est l'apocalypse. L'Apocalyspe selon Children of Men, selon Mad Max, selon I am Legend la perdition. Un monde ou tout est vieux et re-utilise. Un monde ou la rue, la chambre, les toits et les viaducs sont des lieux de repos. C'est un leiu de grande beaute, un lieu de grande fonctionalite ou l'homme se retire de son confort pour vivre. Avec autant de residents que le Canada en entier Delhi est une ville que je n'aurais jamais pu imaginer meme si on me l'avait montre si souvent au cinema.

The reports of my death have been grossly exagerated

(a partir de maintenant...vous pardonnerez mon clavier)

DELHI DAY ONE:

Je suis dans un train direction Agra. Marie et moi partageons un lit dans le train, il est midi juste. Assis pres de moi est un jeune homme au nom de Vishnu, il fait des sites web pour les ecoles primaires de l'Inde, un autre jeune technocrate qui viens aider ses prochains a coup de carte sans fil. On en trouve plein de ces jeunes hommes, bienveillants, bien-actifs, gentils et qui poursuivent plus que tout, la prosperite de leur pays. Shiva etait mon premier, doux petit homme bien carre dans les rues de Delhi. Il etudie pour devenir medecin, ses yeux scrutent la rue et le ciel et on peut voir qu'il voit une ville prospere et belle. Moi je vois l'apocalypse, je vois la destruction et la salate, je vois la ville de New Delhi avec mes yeux neufs de touriste. Toujours assis dans mon train, je lis Stones of Summer, je suis berce par ce livre qui m'amene aussi loin de chez moi mentalement que je le suis physiquement. Je suis loin et je le sens dans tout mes sens. Seul le toucher de Marie me ramene, je sais bien maintenant, sans elle, ici avec moi, je serais perdu. A nos cotes, un couple Londonien/Ecossais lisent sur leur lit. Le train avance lentement mais surement et nous plane une vue sur Mathura (ville ou serait ne Krishna)des vidanges, des animaux, des villageois. La fenetre qui nous offre cette vue est teintee bleue, presque sureel comme vue sur l'Inde. Le Londonie et moi discutons, c'est ce que les touristes font le plus souvent, s'echanger des mots hindi, des destinations uniques, des trucs pour survivre. Il me demande : je lui reponds. ...Nous avons atteri a Delhi, c'est notre premiere fois en Inde...
...Hmmm, what a baptism of fire.... il reponds.
C'etait la derniere chose que j'ai entendu de lui, parti dans mes pensees sur le auquel il me referait. Sachez, pour moi, Baptism of Fire ca vient d'ici, non je sais ca vient pas d'ici mais c'est la la premiere fois que j'en ait entendu parler, la premiere fois que j'ai vu cette expression, mais maintenant je sais comment on se sent. Le bapteme par le feu, celui qui brule mais qui lave, celui qui blesse mais qui rends plus fort. Encore une fois je regarde cette image de Kyle Rayner et rien ne semble plus approprie. Mon Baptism of Fire, l'Inde...

vendredi 19 septembre 2008

Bombay...the hard way

Shit je suis en Inde !

vendredi 5 septembre 2008



Comme si quelqu’un avec une enfance parfaite droppait de l’Acide et m’éternuais dans le crâne, quelque chose de virale, solide...directement dans la matière grise

mardi 2 septembre 2008

Spécial Jaime Hewlett



Ça vaut vraiment la peine

Alright on recommance a blogger

Ça fait un bout mais c'Est pas comme si j'avais cessé. Carole Aoun m'avait partagé une fois, il y a si longtemps maintenant qu'un blog c'était comme un nouveau-né, si on s'en occupe pas au moins minimalement vaut mieux le laisser pour mort. Merci Carole, j'en prends bonne note mais à partir de maintenant PosteModerne.blogspot.com sera un peu comme l'enfant sauvage de Truffaut, un enfant qu'on aurait abandonné mais qui se serait developpé une noblesse dans sa sauvagerie. bien au contraire de ce splendide film, mon blog deviendra plus un enfant qui, par manque d'influence civilisatoire amalgamera pro-culture (a l'inverse du terme contre-culture, qui fait de moins en moins de sens pour moi) d'occulte, de pensés éparses, de conneries et d'interêts. C'est un peu comme une version blog du juteur installé dans le derrière de la DeLorean de Back to the Future, comme un enfant qui se nourri exclusivement de déchet mais qui défèque de l'or. Vive mon miracle-baby-blog, he has cometh !!!

vendredi 15 août 2008

Fantasia: CHASING WORLD

Voir ce film (pas excellent mais vous verrez l’interêt dans pas long) m’a fait réalisé la grande rareté de films de science-fiction depuis les 10 dernières années. Oui je suis friand de Sci-FI mais je dois avouer que ça fait très longtemps que j’ai pas vu un film de Sci-fi décent qui n’était PAS un mélange de genre (EQUILIBRIUM comme action/sci-fi, A SCANNER DARKLY comme art-house film). Et c’est seulement pour ça que j’ai aimé CHASING WORLD, c’était de la simple sci-fi, sans complications, sans fioritures, sans multi-genre. Juste de la science-fiction de multiples réalités très bien foutue et sans complications. Merci, mais je vais vraiment avoir besoin de chercher de quoi dans pas long…AH OUI ! SOLUTION ! MASTERS OF SCIENCE-FICTION est sorti en DVD cette semaine !

Juste avant de vomir

Acuracy of death


Beaucoup peut être dit d’un film qui prends une grande prémisse prétentieuse (un ange de la mort misanthrope et son chien se promènent de contrat en contrat tuant des gens qu’il juge sans mérite de vivre) et de le rendre un des films les plus chaleureux et enjolivant possible. Accuracy of death est un exemple parfait de l’importance d’un réalisateur dans la production d’un film car le scénario et l’histoire donne aucune possibilité de douceur et gentillesse malgré le fait que ce soit un des films les plus délicats de Fantasia (et sympathique en incluant ADRIFT IN TOKYO). Un film que je me promet pas mal solide de revoir dans peu de temps, ACCURACY OF DEATH est un parfait haïku de film (trois actes, les deuxième étant le plus long, je crois, y faut vraiment que je le revois).

Trip de NET : SPAMUSEMENT



Malheureusement, il n'en fait plus de nouveaux mais les archives sont incroyables

SPAMUSEMENT

Fantasia : Bad Biology


L’opportunité de voir Frank Hennelotter en personne est un occasion en soi-même. Mais de l’avoir en plus présenter son plus récent film (après 16 ans d’absence) est un véritable cadeau des dieux. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec l’homme je profite ici de l’occasion pour pluger l’émission du 7eim Antiquaire fait a son sujet. (Francis et Jean-Michel parlent de Henenlotter)à.

Son dernier film, première adaptation du matériel qui ne vient pas de son cru, celui-ci scénarisé par R.A the Rugged Man (présent aussi) m’avait inquiété. L’idée que quelqu’un d’autre se positionne à faire du Henenlotter me comblait de doute. L’imitation de l’art de l’un est une chose bien particulière, autant que l’on colle souvent les épithètes de Lynchéien ou Kubricesque à plusieurs films, personne ne réussi parfaitement à reproduire les styles de ces deux artistes respectifs (on entend aussi que Lynch s’allie avec Herzog et Jodorowski récemment, encore un autre exemple de cela, autant que j’aime Lynch j’ai peu de croyance que son style pourrait s’allier avec ceux de ces deux autres créateurs si unique en leur vision). Comme je disais pour ajouter aux adjectifs déjà trop huppés on pourrait ajouter Henelotteresque/Henelotteresque/Henelotterique. Tout cela pour dire que malgré mon aversion R.A. the Rugged Man a fait une excellente job de se faire Henenlotterien ,le scénarios est magnifique (malgré ou même surtout par le fait que le film parle d’une femme possédant sept clitoris qui recherche la complétude sexuelle, et surtout qu’elle le trouve avec un pénis de 26 pouces indépendant d’un corps) il incorpore parfait les thèmes étranges d’une film de Henenlotter (la difformité, la conformité, la recherche de sa place dans le monde…etc.). Le film à le brio de nous faire complètement oublier qu’on écoute un film de genre Z et nous plonge dans une profonde réflexion sur la présence de Dieu et de l’infini plaisir sur terre (du moins c’est comme ça que je l’ai vu…). Les films les plus réussis a mon avis sont les films qui balancent parfaitement l’histoire qu’ils veulent raconter et l’idée qu’ils veulent véhiculer. Bad Biology nous montre exactement cela, un ballant entre le montré et le raconté, entre l’étrange et le courant, entre l’amusement et la réflexion. Plusieurs gens pourraient voir ce film comme une imbécilité sans nom, mais cette chronique n’est pas pour eux, elle est pour ceux qui voient la complexité dans l’étrange, le beau dans l’effrayant, le chef-d’œuvre dans la poubelle. BAD BIOLOGY EST POUR VOUS.

Trip sur le net : GLOOMIES



GLOOMIES

mardi 12 août 2008

Fantasia : BLACK BELT

«Pis comment-ta trouvé ça Black Belt ?»

«Je sais pas, j’ai de la misère à dissocier le film des imbéciles dans la salle qui hurlaient de rire à chaque fois que quelqu’un donnait un coup de poing. Je pense que si y’avais plus de gens dans le film qui savaient que Black Belt c’était pas Jackass3, j’aurai vraiment apprécié»

Trip de NET: CTRL+ALT+DEL



WebComic : CTR:+ALT+DEL

Fantasia suite : ADRIFT IN TOKYO


Pas mal un de mes films préférés cette année, je continue à entretenir le fantasme d’éventuellement adapter ce film pour le théâtre avec Brent Radford et John Topor, les deux dudes de 6509!

Trip de NET : FAILBLOG



Trip de NET : FAILBLOG

Fantasia suite: THE MOST BEAUTIFUL NIGHT IN THE WORLD


The most beautiful night in the world est sans doute le film le plus intriguant de l’année. A mi-chemin entre Golden Compass et Shortbus, Most beautiful… est un épique de deux heures quarante qui se termine sur une seule morale : LET’S GET IT ON !!! Épuisé et incapable de tenir mon attention pour plus de 15 minutes d’affilée ce film à quand-même réussi à me tenir aux aguets jusqu'à la fin malgré le fait que l’on pouvait voir la fin venir deux semaines à l’avance. C’Est tout un accomplissement de nos jours d’arriver à la fin due d’un film (la fin logique, celle qui doit arriver d’après les évènements préalables) et de ne pas être déçu. Les gens portent tant d’attention à être surpris ou choqués qu’on ne se donne plus la peine de s’offrir la fin justifiable du film. Vraiment Most beautiful… mérite d’être acclamé, c’est pas souvent que l’on voit un film qui se permet de faire du développement de personnage pour le simple but d’en faire. Prendre le temps de nous montrer les personnages dans toutes leurs petites manies et de les mettre en relief un par rapport à l’autre. Vraiment, le plus que j’en parle le plus que j’apprécie le film. Évidemment certains diront que c’était trop long mais en repensant au film, près d’un moi plus tard, je me rends compte que je suis foncièrement en désaccord avec cette assomption. J’ai beaucoup apprécié le temps que le film prenait pour nous intégrer dans son monde et si c’est seulement pour cela, je n’oublierai pas ce film de sitôt.