samedi 20 septembre 2008

The reports of my death have been grossly exagerated

(a partir de maintenant...vous pardonnerez mon clavier)

DELHI DAY ONE:

Je suis dans un train direction Agra. Marie et moi partageons un lit dans le train, il est midi juste. Assis pres de moi est un jeune homme au nom de Vishnu, il fait des sites web pour les ecoles primaires de l'Inde, un autre jeune technocrate qui viens aider ses prochains a coup de carte sans fil. On en trouve plein de ces jeunes hommes, bienveillants, bien-actifs, gentils et qui poursuivent plus que tout, la prosperite de leur pays. Shiva etait mon premier, doux petit homme bien carre dans les rues de Delhi. Il etudie pour devenir medecin, ses yeux scrutent la rue et le ciel et on peut voir qu'il voit une ville prospere et belle. Moi je vois l'apocalypse, je vois la destruction et la salate, je vois la ville de New Delhi avec mes yeux neufs de touriste. Toujours assis dans mon train, je lis Stones of Summer, je suis berce par ce livre qui m'amene aussi loin de chez moi mentalement que je le suis physiquement. Je suis loin et je le sens dans tout mes sens. Seul le toucher de Marie me ramene, je sais bien maintenant, sans elle, ici avec moi, je serais perdu. A nos cotes, un couple Londonien/Ecossais lisent sur leur lit. Le train avance lentement mais surement et nous plane une vue sur Mathura (ville ou serait ne Krishna)des vidanges, des animaux, des villageois. La fenetre qui nous offre cette vue est teintee bleue, presque sureel comme vue sur l'Inde. Le Londonie et moi discutons, c'est ce que les touristes font le plus souvent, s'echanger des mots hindi, des destinations uniques, des trucs pour survivre. Il me demande : je lui reponds. ...Nous avons atteri a Delhi, c'est notre premiere fois en Inde...
...Hmmm, what a baptism of fire.... il reponds.
C'etait la derniere chose que j'ai entendu de lui, parti dans mes pensees sur le auquel il me referait. Sachez, pour moi, Baptism of Fire ca vient d'ici, non je sais ca vient pas d'ici mais c'est la la premiere fois que j'en ait entendu parler, la premiere fois que j'ai vu cette expression, mais maintenant je sais comment on se sent. Le bapteme par le feu, celui qui brule mais qui lave, celui qui blesse mais qui rends plus fort. Encore une fois je regarde cette image de Kyle Rayner et rien ne semble plus approprie. Mon Baptism of Fire, l'Inde...

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