mercredi 24 septembre 2008


-You look like an Isreali soldier
me dit Yael, jeune dame qui marche avec nous dans les rues de Rishikesh, il est 7 heures et dix du matin.
-Really ? dis-je en me regardant l'acoutumence
-Yeah with the pants and the beard
Je comprends bien que je detonne avec le paysage, grand blanc et barbu dans une ville d'indiens. J'ai jamais vraiment trouve mon centre dans ce pays, je me suis jamais senti chez moi. Delhi, Agra et Varanasi nous traitent comme des etrangers, chaque passant nous fixant, chaque marchand nous criant apres, chaque enfant nous supplaint. Tout le monde s'essaye, tout le monde veut une partie de toi, la plus grosse partie qu'ils veulent, c'est ton porte-feuille et ne s'empecherons pas de venir le chercher eux-meme. Je suis rendu a un point que je termine les conversations avec ou plus simplement pour ceux qui ont un anglais plus simplifie. C'est a Varanasi que je me suis tanne d'etre traite comme une grand tour de chair lucrative et c'est la que j'ai bloque toute forme de contact. Des gens se mettent en file pour t'extorsionner, un apres l'autre, allant jusqu'a cinq personnes par minute. Namaste, Shukriya, Naheenj...Bonjour Merci Non, c'est tout ce que l'on peut dire. A Varanasi (ville dont je voulais le plus m'imprgner mais qui n'a qu'improgne mon linge apres tout) au Aarti Ganga (salutation au gange) trois jeunes garcons nous suivent. Le leur en met plein la vue avec des histoires d'ours et de judo sachant bien que tant que les enfants seront autour de nous et que je m'occupe de eux les marchands nous laisserons tranquilles.
-When we leave our houses in Canada we have to wrestle bears to go to school, and they like to eat our books...
je leur raconte des sottises et ils le savent ben plus que moi, leurs yeux brillant d'une intelligence mesquine.
-What do you do when you dont go to school?
premiere question, je tente des le cerner
- I sell postcards to tourists , il me reponds, sans trop insister pour que je lui achete. (hmmm...)
Je me presente et ils se presentent, le dernier celui du fond me fait un grand sourire
-im Agir, il dit, do you speak hindi ?
je le regarde, pas trop sur de la sage reponse
-do you know what it means ? it means the wind
et la ca declick. je comprends ce qui se passe, mon regard focus sur les jeunes se transforme en regard panoramique, celui que Randal m'avait apris au Silat, un ragrde genral qui sert a pas se lasser frapper derrier la tete
et c'est justement ce qui se passait.
marie et moi nous jouons souvent aux echecs ici en Inde, les passes-temps sont rares et quand on soupe on se partage souvent une partie au coucher de soleil.
Autour de moi, a Varanasi en plein Aarti Ganga, sur le bord du Gange, en foule d'au-dessus de deux milles personnes, le pieces se placaient.
J'observait tranquilement les gens se positonner, les personnes passer un derrieres les autres, les yeux sur nous ou sur un autre piece de l'echiquier. Ils etait touts present, le bord des blancs n'avaient que deux pieces et eux joueint avec un echiquier complet, ils entraient pour nous mettre en echec.
Heureusement, je suis pas bon aux echecs, trop de regles, trops de joutes pas assez d'improvisation. Me sortir d'un petrin en public, ca j'ai pas de probleme, l'improvisation c'est mon fort, c'est ecrit dans mon CV ca doit etre vrai. Je souris poliment a Agir, on se regarde dans les yeux, il comprends que je comprends qu'il comprends. Tout d'un coup, nous sommes dans un grand film de David Mamet, un film gros comme le troisieme plus gros pays du monde. Toutes les passes sont permises, seul le plus fin s'en sortira, je eput pas vraiment me confondre avec le paysage donc je n'aurait qu'a etre plus vifs que eux. Je n'etait pas du tout pret a ce genre de sport mais maintenant je suis apte, j'ai dormi, j'ai pris du paysage , je me suis familiarise avec le langage. Dans un autre 5 jours nous serons dans une autre ville metropolitaine, la ou le manege recommancera, mais cette fois-ci je serai pret. The House of Ganga deviendra The House of Games. Je ne pourrait pas me comoufler dans la foule, nous ne pourrons jamais etre icognito, jamais etre invisible. Sticking out like a sore thumb est une vielle expression qui me vient en tete. rien est pareil ici, rien. Je vous avait dit au debut que je m'ennuyais et bien l'ennui s'est transforme en autre chose depuis quelques jours, ca s'est transforme en ennui pour l'ordinaire, en longue plainte pour la simplicite. Etre incapable de faire confiance, de reconnaitre le familer, de baisser sa garde epuise, Grig me dit que j'ai d'l'air fatigue, il est bien un de mes bons amis quand il peut le voir dans mes yeux photgraphies, je m'ennuie de cela, d'un monde qui m'aide et qui me voit pour ce que je suis et non pour le matieriel. La simplicite d'un dejeuner ou d'une conversation, d'un Rap Maudit, d'un Cinema du parc. Toujours uax aguets, je n'en profite que superficilement, vous le savez bien, je suis pas une personne qui vit bien dans le stress et dans la mefiance. Yael me regarde, elle me connait pas et me traite de soldat isrealien, qui l'aurait cru...

3 commentaires:

Danièle a dit…

Salut mon grand - c'est sérieux ce que tu nous racontes ce matin. Oui il y des fois ou l'on fait face à des situations pas mal plattes. Es-tu vraiment aller prendre un cours de ???? T'es drôle quand tu nous dis que tu t'ennui du quotidien tranquille alors que nous on rêve de sortir de notre quotidien trop tranquille! Reste loin des grands centres et repose toi dans les montagnes:)

Danièle

Danièle a dit…

Ah.. j'oublais message pour Marie-Eve maudite belle photo! Je la conserve pour moi. Jean-Michel essaie de prendre une photo de Marie avec un chameau!

Anonyme a dit…

Bonjour à vous deux!