vendredi 15 février 2008

Je crois bien que ma professeure lit ce blogue.

Mme. Van der Klei est ma professeure de Littérature et nouvelle technologies. Elle semble passer beaucoup de temps sur le web, un idéal que j’aimerais atteindre un jour. Quand elle parle du monde virtuel,c’est comme une utopie, on en oublie presque le fait que 85 % de l’internet sert à échanger de la pornographie horrifiante (des petits extraits vidéos menant plus souvent à des cicatrices psychologiques massives qu’autre chose) et de la méta-porno (choses qu’on trouve pas excitant a première vue mais qui deviendra érotique parce qu’on s’ennui tellemnt dans le monde du fétichisme (ex. Des femmes en sous-vêtements noirs qui fracassent des vieux ordinateurs avec une masse, tellement moulliant !)

Tant de tergiversations pour seulement dire qu’Alice etait l’invitante à une soirée auquel j’ai été spectateur hier. Durant la présentation j’ai eu à me retirer pour scribouiller sur le programme du spectacle. Si le projet et la vulnérabilité sentie durant une représentation vient du fait que l’on accepte pleinement que les gens soient déplus par le spectacle et bien voici, la vulnérabilité artistique à son paroxysme.

Ce que j’ai écrit durant la représentation m’a fait plus apprécier l’oeuvre que l’oeuvre elle-même. Hier, j’ai assisté à une performance d’art sans surveillance. Je dois acclamer l’artisite d’avoir réuissie à échapper TOUTES les théories d’art que je connais. Rien n’était beau, rien n’était inspiré, rien n’était important, rien, auncune catharsis, rien. J’ai adoré, mais en même temps j’ai eu des sentiments qui se rapprochent à ceci :

« Le néant de ton oeuvre est un koan auquel je trouve ma propre signification. Pour sentir de quoi je dois court-circuiter ta voix pour entendre un ce que je veut entendre. Un constant vrombissement qui me répète : « C’est pas interessant, pense à autre chose » »

Mais je dois remercier l’artiste une fois de plus, rien n’inspire plus que de ne pas être inspiré. Lancez mon divan à la mer, il goute le caramel de toute façon....

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