dimanche 15 juillet 2007

Fantasia semaine 2


: semaine 2 de 3 (partie 2)

Km 31 :
Malheureusement j'aimerais pouvoir dire que j'ai manqué ce film mais c'est pas le cas. Km 31 est un exemple parfait de mon incapacité de voir un film d'horreur Européen à Fantasia et ne pas m'emmerder. L'année passée on m'avait eu avec l'ennuyant film portugais : Bad Blood. Cette année c'est le mexique qui branle-patte avec Km 31. Ce qui aurait pu être un bon film est devenu une heure et demi de ma vie que je ne retrouverai plus. Un chamaillage de mavais clichés : petit enfant toutnu qui fait peur, lieu étrange ou des choses étrages surviennt, sorcière qui doit accomplir un pacte de vengence pour être enfin en paix... Seulement de remâchage de vielles idées sans but ni créativité associés. Mais mon courage ne fléchit pas après la projection on se rend à :

The Road to Nod :

Pour compenser, voici, pour moi la découverte du Festival. M.A. Littler nous en met plein la vue avec ce roadmovie biblique. Filmé dans un impeccable noir-et-blanc ce film s'écoute comme du Jarmusch et du Gallo de genre. Lent et introspectif on aurait pu s'attendre que ce film joue au Festival des films du monde ou au Nouveau cinéma et nouveau médias mais c'est Fantasia qui à eu la chance de le présenter à ces auditeurs. Il me semble étrange que le film le plus artisitquement viable que j'ai vu à fantasia (ici on exclu tout ce que j'ai pas vu) n'ait aucunement été couvert par nos journaux culturels, il semble que ce film soit destiné à rester un secret très bien caché. La salle était sidèrée tout le long de ce merveilleux voyage, on ne pouvait entendre aucun bruit. Pour citer l'annonceur qui l'a dit mieux que moi : "Surveillez vos écrans dans les 2 ou 3 années à venir. Le nom M.A. Littler sera dans très peu un des grands du cinéma indépendant moderne. The Road to Nod est absolument à voir pour tout bon cinéphile et sera disponible sur leur myspace : www.myspace.com/theroadtonod

After this our exile :
Ce drame chinois raconte l'histoire d'un père de famille médiocre (joué par la fulgurante pop-star Aaron Kwok) qui tend dur comme fer de conserver son fils dans sa vie après que sa femme le quitte soudainement. Un drame incroyable et émouvant. Un film de personnages comme on en voit très peu. Décrire le film serait l'énontiation d'une déchirure. Le film nous scie en deux tout le long de son déroulement, qui à tors, qui à raison et qui seront les victimes dans cette histoire ? Vraiment incroyable.

Stalker :
Une monumentale occasion d'aller voir ce classique du cinéma russe sur grand écran. Autant qu'il est possible de louer Stalker dans tout bon vidéo, voir le film sur grand écran est un honneur. Rien ne peu accoter la possibilité de voir ce film, d'une écoute sans interruption avec un son panoramique et un salle sidèrée. Vraiment, Stalker reste pour moi une des belles expériences de Fantasia. Vu la popularité de la projection, une autre représentation est scédulée pour lundi, donc pour ceux qu'il l'auraient manqué, ne manquez pas votre dernière chance.

Mon petit dernier pour la semaine...
End of the Line :
"Les films d'horreur servent pas uniquement, mais en grande partie, a mettre en scène les problèmes sociaux que l'on peut pas questionner ouvertement." J'ai lu ça en quelque part il y à pas trop longtemps et c'est ce qui décrit End of the Line parfaitement pour moi. End of the Line approche le sujet de l'intégrisme religieux d'une façon complètement originalle, par le biais de l'horreur. Ça faisait au moins depui God told me to et Silent Hill que j'avais pas vu un film de genre utiliser ces codes pour s'attaquer à l'intégrisme. Des religieux sont convaincus que l'Apocalypse est à leur porter, ils se donnent donc comme mission de tuer tout les infidèles avant que Satan puisse s'emparer de leur corps. Un brillante prémisse et un film parfaitement réuissi de la part de Maurice Deveraux, réalisateur montréalais, qui pour des raisons de finances ce doit de tourner en anglais à Toronto. Le suspense est tranchant et les méchants sont des zombies avec une sur-sympathie et une énorme volonté de sauver les gens du mal (ce qui les rends encore plus freaky). Un excellent film d'horreur que l'on oublie pas immédiatement àprès être sorti de la salle. End of the Line fait peur et fait réfléchir en même temps. Si l'on veut véritablement que le cinéma québécois se démarque c'est des réalisateurs de vision comme Maurice Deveraux qu'il faut encourager.

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