mardi 5 août 2008

Bon mais pourquoi ?

J’ai passé la dernière semaine à écrire tout sauf mes impressions des films de Fantasia de l’année. En plein milieu de cette sècheresse, je me suis demandé si ça valait quand-même la peine de continuer. Et voici pourquoi je m’entêterai de finir ce que j’ai commencé. :

Une des grosses affaires qui me dérange avec le festival Fantasia n’a rien à voir avec le festival soi-même mais plutôt avec le sentiment qui vient avec. Depuis les dernières années il m’est venu comme observation que FANTASIA est devenu comme un refuge, comme un «resort» pour les amateurs de cinéma de genre. J’ai souvent l’impression que le festival est devenu comme un à-de-côté pour plusieurs gens qui se permettent, un mois par année, d’aller consommer du cinéma de genre et qui oublient que des films comme ceux que l’on voit sont fait 365 jours par année. Ces «fanatiques de fin-de-semaine» maintenant baptisé des «amateux de films fuckés» ne se donnent pas la peine d’aller voir ce qui se fait à l’extérieur du contexte du festival. Ce qui fait des situations horribles comme la bande de singes qui sont allées voir BLACK BELT (j’en parlerai plus tard). L’affaire est simple, si tu regarde des films de genre à l’année longue (en prenant exemple des programmateurs du festival) FANTASIA devient une merveilleuse opportunité de découvrir du stock occulté. Mais quand tu voit le festival comme un opportunité de payer 7$ pour aller crier à chaque fois qu’il y a du sang à l’écran comme si les pires souvenirs de tes parents qui copulent t’avait tous «flashé» dans l’esprit simultanément sans te rendre compte que tu fait chier une salle au complet parce que ton gardien de garderie à 5 ans te regardais pendant que tu pissais pis que tu aimais ça... (désolé je deviens vieux et j’ai de moins en moins de patience pour les troglodytes habituels)… Parce si les gens étaient vraiment intéressés au cinéma de genre, ils auraient déjà tous vus (REC) et MAD DETECTIVE (disponible pour un minime 10$ dans le Chinatown de Montréal). Voila pourquoi je continuerai d’écrire sur FANTASIA trois semaines après sa fin, parce que pour moi c’est un évènement de réjouissance, et non une anomalie estivale, ce n’est pas une curiosité, c’est quelque chose que je veux célébrer à longueur d’année. Donc je n’arrêterai pas tant que je n’aurai pas parlé de la pièce d’ISABELLE STEPHENS (mon spectacle de clôture personnel, INFECTION)

1 commentaire:

marie-anasazy a dit…

est-ce qu'on pourrait tirer des tomates sur ces gens, l'an prochain?

dissss ouiiiii !!!! :P