mercredi 9 juillet 2008

Genius Party (c'est le cas de le dire)


Bon, pour un film comme celui-ci je veut beacoup en dire mais pas trop. J’ai beuacoup aimé mais comme il arrive souvent avec des travaux collectifs on à des HITS et des MISSES. Je me limiterai donc à une phrase par film pour pratiquer ma synthèse et pas trop m’éterniser sur ce film que vous devez tous voir de toute façon. Et comme vous le savez tous, je suis un inconditionnel du Studio 4oC (MindGame, Tekkonkinkreet…). Allons-y pour le sport !

J'aim manqué le premier, toutes les indications de Fantasia étaient contradictoies, soit que ça commencait à une heure ou à une heure et demi. Pour pas faire dans la demi mesure, je suis arrivé à une heure et quart...trève de conneries, alons !

Shaghai Dragon : Si Kyle Rayner avait huit ans. Le récit d’un jeune garçon qui manipule un objet cosmique qui amplifie l’imaginaire humain. Beau et fun mais pas transcendant

Deathtic 4 : Le plus esthétique de la gang, de mon avis. Un jeune zombie et ses amis super-héros undead doivent retourner l’unique animal vivant a sa réalité. Vraiment interssant dans son écriture, le temps étant limité et l’histoire quand même éloborée je vous invite à observer les sauts de scénario, ils sont extrèmements précis et bien situés, c’est génial comme écriture.

Doorbell : J’imagine que plusieurs gens n’ont pas aimé celui-ci et je comprendrais parce qu’il semble pouvoir se lire au premier degré, genre film d’imposteur/suspense/schizophrène. Le film me rappelais ce qu’un de mes bons amis Grigori Turgeon me disait : «On peut pas toujours garder les mêmes amis parce qu’on évolue tous dans des directions différentes, le temps qu’on apsse avec certain doit rester précieux, peu importe ce qui en découle». C’est un peu comme ça que j’ai vu Doorbell, l’histoire d’un homme qui voit ses différentes incarnations possibles et où cela le mènera. La fin de sketch est de toute beauté car l’identité que l’on suit nous révèle être content d’être celui qu’il est. C’est pas mal touchant et innatendu, ça va expliquer quelque chose qui m’arriva plus tard.

Limit Cycle : Celui-ci m’a complètement comblé. Au début, je renchignais dans ma tête que depuis MindGame Studio 4oC avait arrêté de faire du gros expériemental, Shaghai Deathtic Tekkon et même Doorbell n’étaient pas assez «Far Out» pour moi. Ben là, j’ai vu Limit Cycle. Complètement anti-narratif Limit Cycle m’apparaît (et je dit m’apparaît parce que je crois foncièrement qu’il est impossible de commenter un tel film tant que l’on a pas vu 4 fois au moins) comme le mologue interne d’un homme qui discute avec sa moitié ou son double ou même son triple (car deux n’existe jamais sans trois) sur l’impossibilité et la necessité du UN divin. Malgré la nature divisée de notre monde, l’homme observe sur la nature foncière des parties connexes de l’univers. C’est très difficile à écouter (pénible pour les imbéciles(je sais que c’est un jugement mais pour eux j’excuse rien) qui on hué à la fin, comme si leurs goûts étaient les seuls qui comptaient. «On geule parce qu’on est venu à Fantasia pis Fantasia ça veut pas dire réfléchir devant une œuvre artistique, no ça veut dire beugler n’importe quand» (petite anecdote, cette année y’a même du monde qui ont ri pendsant l’écran FIVE DAYS LATER dans To Let, tsé l’écran noir qui te positionne dans le temps, ben y’a du monde à Fantasia qui sont amusés par cet écran))bon je ferme toute les parathèses ici)))) De retour à Limit Cycle, l’animation consistait d’un écran movible qui variait entre des images de synthèse style «Mainframe-Reboot» (un peu comme les représentations du virtuel informatique dans tout les films de Tron à Hackers, entrecoupé par des runeset des graphiques occultes. C’était super beau mais super déboucellant. Personellement, je vais le ré-écouter au moins trois fois avant d’en parler plus, mais j’ai aimé.

Happy Machine : Une ligne : LA GANG DE MINDGAME FONT DU JODOROWSKI, transcende l’ordinaire du cinéma d’animation.

Baby Blue : Bon celui-ci es tunique pour moi, j’ai été touché et ému par cette histoire d’un jeune homme qui apporche une amie d’enfance à l’école pour lui proposer de sêcher leurs cours et passer leur journée ensemble. J’ai pleuré incontrôlablement à la fin. Ca m’a fait réalisé fortement quelque chose que je savais intimement depuis longtemps. J’ai une peur horrible de ne pas affecter les gens que je rencontre, la vie pour moi ne sers qu’a affecter les auteres gens, de les faire voir de quoi de nouveau et de différent. Tout mon rapport au monde se situe dans le souvenir, je serais écrasé de savoir qu’une personne avec qui j’ai passé des moments mémorables ne se rapellait pas de moi. J’ai la conviction profonde que nous sommes tous ici ensemble et que les souvenir des gens qui nous on marqués sont ce qui nous fait évoluer, si c’est pas pour passer ce moment à un autre (probablement pourquoi je lis autant, partage de la mémoire collective). J’ai pleuré comme un enfant quand j’ai réalisé que c’est la croyance profonde du personnage principal, je m’était vu et ça m’avait touché.