jeudi 17 juillet 2008

Second SKin

Bon, j’ai assez dormi, ya une panne ici donc je vais en profiter pour écrire le long cibolak de texte que je me promet de faire sur Second Skin. A la base sachez que mes observations serons moins du point de vue cinématographique ou même documentariste mais plutôt parr apport à ma maîtrise, qui commence de plus en plus a prendre forme. Comme vous le savez bien, je travaille sur les nouvelles formes de narrativité et comment ils affectent l’esprit du post-humain. La nouvelle générations de lecteurs (multimédia cette fois-ci) aura à s’adapter plus rapidement aux nouvelles formes de récit et comme Alice Van de Klei m’a bien appris, l’avenir de la la lecture ne réside plus dans l’œuvre mais dans le lecteur. Bon si vous voulez une plus ample explication de ce point, demandez-moi le j’en ferai un post complet, mais pour l’instant ce serait trop long pour le blog. Second Skin est un documentaire sur les joueurs de WoW (du l33t pour World of Warcraft) et leur addiction. En fait , le réalisateur a bien choisi son monde, durant le docu on suit : un groupe de quatres amis «gamers», un couple nouvellement formé grâce à Everquest II et un «recovering addict» qui a tout perdu à cause de WoW. Le docu est extrèmement pertinent (13 joueurs de WoW sur 16 personnes dans mon équipe de travail, le jeu est partout) en parlant de ce nouveau tors qui est fait au «out-casts». Si l’alcoolisme est la dépendance du depressif et la drogue celle de l’anticonformisme, le gmaing est sans doute la dépendance des délaissés sociaux. Un des points les plus interessants du film ce fait lorsqu’on arrive à comprendre que les gens qui sont pris dans cette déepndance ne sont pas prisonniers à cause d’un faiblesse mais plutôt à cause de l’illusion trop forte. Simplement dit, les gens qui se perdent dans les MMORPG ne sont pas pris dans une spirale d’échec, mais plutôt dans une spirale de réuissite, c’est principalement à cause de leur réuissite dans le monde fictif qu’ils sont prisonniers de ce phantasme. (je vais faire ça bref, parce qu’en relisant ce post je me rends compte que ça s’éternise pas mal, mais soyez patiens, le point auquel je veut arriver s’en viens…)Dans un société qui priment la réuissite sociale à tout prix, comment réagissent les derniers de classe ? Ils se positionnent en Bande-a-part. Les vidangeurs et les livreurs de notre monde devienenent les Mages et les Guerriers d’un autre. Dans notre monde ils n’ont pas le pouvoir de changer les choses, mais dans WoW, ils sont vénérés, respectés. Ils peuvent être un «benefactor» ou un «villain» pour leur entourage. Le pouvoir se transmet dans leurs mains et c’est, a mon avis, le meilleur de cette addiction. Après Second Skin j’ai eu beaucoup de misère à jeuger ces gens, je me suis même retrouvé à les défendre à deux ou trois reprises. Quand j’était petit et que je me sentait misérable, je lisait, je partais, je m’aventurais. C’est sans doute l’explication simple de pourquoi je suis si impliqué en littérature présentement. Dans mes moments d’inconforts enfantins, je pouvais toujours partir pour un monde littéraire, comme plusieurs de mes collègues en lettres. Quand j’était jeune, je pouvais pas me connecter à un monde virtuel enivrant (avoir pu je l’aurais assurément fait) je pouvais seulement ouvrir un livre, un livre que je pouvais aussi fermer à la fin. La force des MMORPG réside dans le fait qu’il ne se termine pas, un livre sans fin, une histoire aussi longue que l’implication du lecteur. Les nouvelles narrations sont plus fortes car elles sont de plus en plus interactives, de mieux en mieux faites et se terminent que quand le lecteur le désire, un histoire sans fin de quoi rendre Michael Ende fier…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

excellent :)